Quand je pense à Tunng, j’ai Bullets dans la tête, cette parfaite chanson folk avec ce beat métallique, dérangeant. Car oui, il y a 10 ans, mélanger de la folk avec de l’electro, il fallait oser, et c’est eux les premiers (entre autre avec Four Tet et Caribou puis Erlend Oye et son Whitest Boy Alive) à avoir tenté ça.
10 ans après, Tunng revient, change peu la formule, ajoute peut être un peu plus d’électro et surtout de textures. Surtout Tunng revient avec son line up original, Sam Genders (Diagrams, 2 albums indispensables) est revenu dans le groupe au côté de Mike Lindsay, et ça apporte de la mélodie quand même !
Songs You Make At Night porte bien son titre, la thématique du rêve est bien développée, tout y est doux, vaporeux, flottant. Ça c’est pour le côté folk. Pour le côté cauchemar, plus noir, il y a l’électronique. On se retrouve avec des basses et des beats synthétiques très texturés, analogiques et des samples plutôt chaleureux (le gimmick de Dark Heart est génial !) qui viennent compléter la voix un peu monocorde. Le tout avec un dosage parfait en clair-obscur.
Tous les titres de l’album sont géniaux, que ce soit la douceur mélodique de Crow, de Dream In, de Battlefront, le coté folk enjoué de Evaporate les envolées electro de ABOP, Dark Heart ou Sleepwalking (3 possibles singles), ou dans la fin de Nobody Here, la délicatesse et la force de Flat Land (proche de Bullets dans l’idée).
Vous cherchiez l’album de la rentrée (peut-être de l’année) ? Et bien le voilà !
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