Un peu de délicatesse dans ce monde de brutes ! Pas un mot plus haut que l’autre, doux, intimiste, délicat. Angelo est tout ça.
Il est repéré par Sufjan Stevens, qui lui propose des premières parties, des collaborations, un studio et un label. Bref de la lumière sur ce bijou de mélancolie. Un album de rupture bien sûr, mais apaisé. A fleur de peau certes mais réconfortant. On pense bien sûr à Sufjan Stevens, surtout sur Time ou on reconnait son touché de piano ou sur le choix de certains instruments (banjo) ou certaines sonorités : guitares, piano plus que léger qui joue une note sur 3 façon John Wayne Gacy Jr. On pense surtout à Elliott Smith, à ses ballades calmes et sa voix douce. Et ces mélodies ! Tomb est géniale (youhouhouhouhouhouuuuuuhou), All to the wind plus enjouée, Tide ou Bird Has Flown avec des instrumentations Sufjanesques, Time et sa basse Walk on the Wild Side.
Alors bien évidemment il faut s’y intéresser un peu, ce n’est pas à proprement parler de la musique de fond. Tout est dans le murmure. Mais qu’est que c’est beau.
Bref un classique intemporel, un coup de cœur immédiat.
Bref un classique intemporel, un coup de cœur immédiat.
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