2 ans après Can Be Late, revoilà le phénomène du rock français. Toujours à cheval entre le gros rock et la pop, le punk et le mainstream. Toujours une voix proche de Kile de Bloc Party. Mais quelques nouveautés quand même, une production plus poussée, un peu d’électro pop et de reggae en injection. N’étant pas fan du rock un peu « vif » je ne peux que me réjouir de cette nouveauté. On y trouve bien sur Nameless World, le single, mélangeant couplet ska, refrain plus rock, un enchainement classique e qui a fait ses preuves. La voix de Mat correspond bien au style reggae ska. On retrouve d’ailleurs la même alternance reggae rock sur The Wrong Man ( qui part même un peu en dub). Un reggae à la façon 10cc ou Clash, ça me botte bien. On a quelques chansons avec des ajouts de synthé un peu électro pop : Lust For You sympa, très pop et vraiment super, The Taste, plutôt calme, rythmique disco soft, très bien même si elle reprend des ficelles bien usées : pont plus que classique guitare arpège et montée en puissance , The Story Of Gods And Men, passe aussi le test avec son clavier rappelant le U2 des 80’s. 2 autres titres sont aussi plus pop, avec piano assez marqué : No Hero et In For The Kill qui clôture l’album. C’est bien fait aussi.
Les autres chansons me convainquent un peu moins, souvent trop bourrins, trop grunge, pas assez nouvelles. Après c’est une histoire de goût. Par contre je mettrais bien un carton jaune pour la tentative francophone Etre Heureux, qui par sa diction classique de variété française échoue aux cotés des Saez et consort. Mais encore une fois, il y en a qui aiment.
Pour conclure, 7 chansons qui me plaisent, presque la moitié, d’autres que je trouve trop bourrin, mais d’autres aimeront. Toujours est-il que ça donne envie d’aller les voir en concert, parce que quand même ça déménage ! en avril à Toulouse !
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