Après quelques années d’absence, un Album des Shins pour James Mercer (pas forcement mémorable, quoique Port Of Morrow…), des productions léchées à la pelle (Black Keys, Electric Guest, Portugal. The Man) et un album hommage à Enio Morriconne avec Dianele Lippi (Rome) pour Danger Mouse, revoilà nos deux comparses pour un album résolument pop. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est bien cet album. On y reconnait bien sur la production de Danger Mouse : chaude, profonde, un peu soul, avec grands renforts de chœurs et de cuivres, mais toujours la touche Broken Bells : le synthé un peu désuet très 70’s. On notera que James Mercer semble se faire bien plus plaisir que sur son dernier album solo, heu des Shins – lapsus…
On reste dans le même genre que le premier album ou bien l’EP sorti après, c’est de l’électro pop, avec synthé, guitares un peu bidouillées et grosse production. Je le trouve un peu plus abouti, Danger Mouse a laissé tomber une partie de son côté low fi, les basses sont plus rondes, moins saturées (Vaporize gâchée par la saturation des basses dans le précédent opus) , bref plus propre.
Allez, lançons nous dans une écoute track by track :
On commence avec A Perfect World qui démarre très cold wave, cette vague est vite réchauffée par la tonalité du synthé (surement volé à Metronomy) et la voix de Mercer. D’ailleurs les mélodies au synthé rappellent un peu Port Of Morrow. Le refrain fait mouche, le pont me plait bien aussi. J’accroche direct, il est fort le con !
After The Disco arrive ensuite, elle commence sur un rythme disco funk que n’aurait pas renié Franz Ferdinand ou CITIZENS!, mais le chant et la mélodie sont clairement Shins, ça continue bien !
Holding Of For Life, le single déjà connu, enchaine sur la même tonalité, avec un côté Bee Gees assez marrant et son refrain imparable.
Un peu de calme ensuite, avec Leave It Alone, une très sympathique ballade, toujours avec quelques chœurs, et une flute de pan qui s’invite.
The Changing Light débute très électro, la basse puissante arrive, le chant fait penser à du Rod Stewart (Baby Jane), très bien aussi.
Control est aussi encrée dans les années 70, très inspiré Eagles d’Hotel California pour le couplet, un refrain catchy et un final cuivré à souhait en font un très bon tube.
On enchaine sur une nouvelle belle ballade Lazy Wonderland, également avec de beaux cœurs triturés par la production.
Medecine est l’un des sommets de l’album, mélodie entrainante, rythmique sautillante, avec sa fin très Ennio Morricone (merci Daniele Lippi), j’aime.
No Matter What You’re Told est assez marrante avec ses faux cuivres à la Rita Mitsuko et son vrai bon rythme, encore une bonne chanson.
On retourne vers une ballade avec The Angel And The Fool et ses cordes, sa subtilité et sa rythmique et ses chœurs un peu RnB sur les bords.
L’album se termine (déjà ?) avec The Remains of Rock and Roll, qui joue la carte de la nostalgie, synthache (synthé qui tache) et rythmique lancinante en série, presque du Sade !
Au final on peut dire qu’on a en face de nous l’album du mois, et un bon départ pour l’album de l’année, attention quand même, Metronomy est aussi en embuscade !
Allez en cadeaux, les 2 vidéos clips dispos
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Un teaser :
Et cerise sur le gâteau, un concert à emporter
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