Après 3 ans d’attente (et oui ça remonte à 2011), revoici Foster The People, rien à voir avec une marque de bière australienne. Si vous avez regardé la télé, vue quelques pubs, ou tout simplement ne pas avoir passé l’été 2011 dans une grotte, vous connaissez forcément leurs tubes monstrueux de popitudes : Pumped Up Kicks ou Don’t Stop. Et bien ils récidivent, toujours aussi pop, voir plus !
On retrouve cet album avec une belle pochette dessinée surement par le même artiste que Torches. Commençons l’écoute :
L’album commence par le tonitruant Are You What You Want To Be? avec une rythmique bien sautillante, afrobeat, renforcé par les cœurs. Un très bon titre.
Ask Yourself est plus « pop classique », plus dans le style du dernier album des Foster.
Coming Of Age est aussi dans le plus pur style de Torches. C’est le single de l’abum, et je ne trouve pas que ce soit la meilleure, même si elle passe bien.
On enchaine sur Nevermind, qui n’a rien à voir avec l’album du groupe de Seattle. On y retrouve un ballade assez calme, qu’on dirait presque Kinkesque si la Californie avait été plus proche de Londres.
Pseudologia Fantastica me plait moins, même s’il n’y a rien d’atroce, qu’on se le dise. La fin un peu expérimental, disons MGMT sur les bords (pas autant quand même) pour ne pas dire Tame Impala vaut quand même pour son audace.
The Angelic Welcome Of Mr. Jones, tout en chœurs Beach Boysiens, semble tout droit sorti de Smile, et prépare en douceur le monument de l’album : Best Friend, avec sa rythmique et son coté 80’s assumé proche d’un son B52’s. Tout y est : le coté dansant, le pont plus calme, les cuivres qui renforcent quand il faut, la guitare funky, les youhouhou, la rythmique appuyée, le refrain imparable. De la pur pop festive. M’est d’avis qu’on risque de l’entendre celle-là ! Elle est prête pour les beaux jours !
Avec A Beginner’s Guide To Destroying The Moon, le son est plus dense, plus compact, contrairement au titre. Cela reste très agréable, grâce à une mélodie bien pensée.
Goats In Trees apporte un peu de calme et une guitare acoustique avec une belle mélodie plus intimiste.
The Truth apporte un peu plus d’électro, moins rythmé que certaines, plus Bowie.
On enchaine avec Fire Escape, une autre chanson calme à la guitare sèche qui aurait plus trouvé sa place sur un album de The National. La chanson est magnifique, avec le refrain renforcé par les chœurs. Nous avons là un très beau titre.
Tabloid Super Junkie et son clavier plus que 70’s sa basse surprésente (façon Pumped Up Kids) ses voix à la Chipmunk, son solo indouisant est plutôt sympathique, jusqu'à ce que ça parte un peu trop en live en fin de chanson.
L’album est plaisant, s’écoute en entier sans baisse d’intérêt, bien pensé dans ses alternance calme / dansant. En rajoutant des chœurs, en musclant le jeu tout en le relâchant parfois, Foster The People apporte un album plus complet que le précédent, plus abouti. Bref j’ai bien aimé et j’adore Best Friend, aller je me la remets avec son intro Beach Boys !
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