Je viens de trouver la parfait musique de film à ma journée. J’avais une demi-journée à perdre à Hong Kong, les nuages s’étaient invités au voyage, laissant la ville dans une brume épaisse et collante, laissant apparaitre par endroit, comme des fantômes, d’imposants gratte-ciels en partie camouflés.
Après 2 jours de boulot, passé dans un hôtel seul, à la Lost In Translation, plus que limite jetlag, j’ai donc déambulé dans les rues surchargées de Kowloon, dans ces paysage brumeux à souhait, Pégase dans les oreilles, et vraiment ça collait parfaitement, on aurait vraiment dit la BO de ce que j’avais sous les yeux (ou le contraire, le clip parfait de ce que j’avais dans les oreilles).
A-t-on besoin d’être à Hong Kong pour apprécier ? je ne pense pas, mais d’être un peu à l’ouest – ou à l’est – ça peut aider.
Donc Pégase, de la pop atmosphérique, électro bien sûr, français, comme c’est original ! Et si la production vous rappelle quelque chose, c’est que le garçon a produit College, et son Real Hero, plutôt bien en vue sur la BO de Drive, et l’album est de cette veine, mais d’avis qu’un cinéastre se penchera là-dessus !.Alors moi j’aime beaucoup, ça fait un peu penser à Chromatics (du label Italian Do It better, comme la moitié de la BO de Drive et donc College) surtout sur Gold To Share ou Old Idol par exemple, à Saint Michel, Air, ou Phoenix Love Like A Suset (Loulou) aussi, Bref une BO de Sofia Coppola quoi !. Il y a un côté froid, cold wave, mais surtout cette mélancolie digital. Des mélodies imparables, une voix sans trop, juste comme il faut, napée de synthé et de chœurs d’éther. C’est très souvent brillant, Out Of Range (le single), mais surtout Without Reason sont parfaites, The Bad Side Of Love, Ladybug, Gold To Share, Loulou, Old Idol et ses claviers très tétris, Dreaming Legend et son coté très dansant mais mélancolique à la fois. Les autres chansons sont plus « d’ambiance » elles servent de lien.
Bref j’adore cet album, je l’écoute en boucle, l’atmosphère qu’il produit est vraiment particulière et la tête collé contre la vitre du train qui me ramène à l’aéroport, regardant les barges sortant de l’épaisse brume, je me complais dans cette ambiance mélancolique.
Pour une fois que j’aime un Pégase, français qui plus est, comprend qui peut…
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