jeudi 4 septembre 2014

Wish I Was Here OST



Zach Braff, vous connaissez? Non ce n’est pas un musicien, plutôt un acteur, mais aussi un réalisateur. Il avait déjà réalisé en 2004 Garden State, avec une BO on ne peut plus indie folk pop US. Ce film est surtout un spot publicitaire pour les Shins tant New Slang est mise en avant dans le film. Film indé estampillé Sundance, Zach remet le couvert 10 ans après avec Wish I Was Here (Le Rôle De Ma Vie en français). Je ne parlerai pas du film, plutôt sympathique et dans la même veine comédie dramatique (avec de l’émotion et du rire donc) mais de sa bande son. Encore une fois, Zach nous propose une compilation d’indie pop, folk US. Pas trop de grands noms mais une collection de pépites minimalistes peu connues : Gary Jules (en famille avec Simon ou Garfunkel, c’est pas possible !), Radical Face, Aaron Embry, Badly Drawn Boy, Japanese Wallpaper, The Weepies (ne me dites pas que vous connaissez tout ce beau monde !). Et bien sûr on y trouve aussi quelques artistes plus connus Bon Iver, The Shins bien sûr, Coldplay et Cat Steven qui composent des titres originaux pour le film.

On retiendra le nouveau Shins donc : So Now What, pas original pour un sous mais très bien. On retient aussi Radical Face, avec la géniale The Mute, très bonne chanson, avec un petit côté Edward Shape ou The Head and The Heart qui sont d’ailleurs aussi au rendez-vous avec No One To Let You Down, une chanson créée pour une compil Sub Pop. On retiendra aussi le titre de Bon Iver Holocene (moins Heavenly Father créé pour la BO mais plus difficile), la balade Piano voix d’Aaron Embry Raven’s Song, le traditionnel Simon & Garfunkel, enfin Paul Simon tout seul avec le très world et samba The Obvious Child (il y avait déjà The Only Leaving Boy In New York dans Garden State).

Par contre la chanson titre, écrite et interprétée par Cat Power et Coldplay ne m’emballe pas énormément…

Une compilation somme toute sympathique, qui permet de découvrir des artistes plutôt intéressants (Radical Face, Japanese Wallpaper) et avec son lot d’inédits plutôt sympas (The Head and The Heart, The Shins). Ça ne révolutionne rien, ça va un peu moins loin dans l’idée que la BO de Walter Mitty, mais c’est plaisant et ça permet de découvrir les inconnus de la folk, aux côtés de Vandaveer et des autres folkeux anonymes !



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