Los Angeles nous a toujours fourni un bon ramassis de branleurs géniaux. Les Allah-Las ne dérogent pas à la règle et à la légende du Laurel Canyon et de la pop LA. Bien ancrés dans le passé, sixties jusque dans la production, ils nous proposent un mélange de Surf music tendance The Shadows, de folk et d’americana à guitare slide, de Byrds et de 12 cordes, de la reverb, d’un peu de fuzz pour dire qu’on est pas content de s’être fait larguer, de psychédélisme west coast à la Jefferson Airplane, de voix vaporeuses et de chœurs Beach Boysiens et pour relever le tout, une petite touche hispanisante de Love. Bref un résumé de la musique californienne originelle (pas celle des skaters et autre Red Hot). Devant tant de références, on ne peut plus parler de branleurs, mais de connaisseurs ! La force des Allah-Las est en fait de ne pas trop crouler sous le poids des références, ça s’entend mais ça ne fait pas pompé non plus car c’est plutôt bien écrit.
Je retiens surtout De Vida Voz, qui aurait pu être sur Forever Changes de Love avec ses chœurs et ses maracas, mais avec une basse présente, géniale entrée en la matière. Mais tout l’album est sympa, Yemeni Jade, Guitare Pinkfloydienne et Americana à la fois, sur un rythmique que n’auraient pas renié les Shadows, No Werewolf instrumentale très surf music qui aurait pu être sur la BO de Pulp Fiction. Bon après j’ai toujours moins aimé le coté country, Better Than Mine, même quand il teinté très Byrds.
Au final un disque plutôt sympa, nostalgique, pas inventif, mais vraiment sympa et bien fait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire