mardi 28 octobre 2014

Tahiti 80 – Ballroom #tahiti80



Moins connu en France que ses compères Phoenix ou Air, Tahiti 80 fait parti des groupes de pop de la French Touch à avoir marché à l’étranger, c’est au Japon que les Rouennais de Tahiti 80 sont des stars. Après 3 ans le groupe revient avec le même mélange de synth pop ultime, toujours dans un genre proche de Phoenix de United pour ceux qui ne connaissent pas les premiers titres de Tahiti 80 (Heartbeat, Big Day, Changes). Cet album est très ensoleillé, un peu exotique, très discoïde, inspiration par les 70’s et les 80’s, toujours les guitares funky groovy mais on y trouve aussi plus de claviers vintages et de basses ronronnantes et suaves, bref ce qui change c’est surtout la production. Cette fois c’est Richard Swift (les Shins, bassiste pour les Black Keys, producteur de Foxygen) qui s’y colle, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi. La production met bien en valeur les somptueuses mélodies, pop à souhait. La voix est toujours chargée de soleil, très west coast tendance Beach Boys, un peu de vocoder à la Daft Punk (Missing) et beaucoup d’échos.

L’album a beau être court (36 min), il est bourré de supers titres :

- Crush ! Déjà sorti cet été en single, il tournait déjà en boucle chez moi, génialement dansant et 70’s à souhait, ça sent le funk et les pates d’eph - mais où sont les frères Jackson et Isaac le barman de la croisière s’amuse? –
- Love By Numbers, sa ligne de basse géniale et sa super mélodie
- Le tube disco Coldest Summer, à tomber, son changement de rythme sur la fin
- T.D.K plus douce et remplie de synthés et son pont super
- Missing et son clavier piqué à la BO de Top Gun, son vocodeur et sa mélodie imparable (d’ailleurs j’ai vu que c’était le nouveau single)
- Back 4 More tente une incursion plus sixties dans la rythmique et fait penser au néo psychédélisme à la Jagwar Ma, mais en plus inoffensif !
- La pop lover et clavier italo disco de Seven Seas
- Solid Gold plus classique mais tout aussi sympa, à noter qu’il y a une piste caché à la fin, bienvenue dans les années 90 !
En fait j’ai juste un peu de mal avec Roberr, plus particulier avec sa rythmique hip hop, mais 1 sur 10, ça peut le faire quand même.

Et si cet album était celui de la consécration pour Tahiti 80, du véritable succès, et pas seulement en Asie ? Comme Phoenix avant eux avant eux en somme. C’est tout le mal que je leur souhaite. En tout cas, pour prolonger encore plus cet été indien toulousain, il n’y a rien de mieux que cette cure de pop ensoleillé


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