C’est le 4ème album de Baxter Dury, et ce depuis 2000, mais je n’en connais aucun… Pour se la jouer un peu wikipedia, Baxter est le fils de Ian Dury, un autre grand allumé de musique, punk dans les seventies et auteur du célèbre single qui deviendra refrain Sex and Drug and Rock n Roll. Le fiston se la joue plus pop quand même.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le dernier opus que voici ne ressemble à rien d’autre. On a affaire à de la synth pop, plutôt dérangée : les boites à rythme asthmatiques et le chant à la limite de la justesse donne un coté assez charmant à quelques titres (Petals, Palm Trees). L’influence de Gainsbourg y est d’ailleurs très palpable dans l’alternance de chant limite parlé et de chœurs féminins (Other Men’s Girls). Ces chœurs sont d’ailleurs faits par la chanteuse Fabienne Debarre du groupe français We Were Evergreen, déjà chroniqué ici et gros succès d’estime pour moi.
On notera au passage la délicate White Men, fabuleuse, grâce au chant de Fabienne. Il y a pas mal de tics plutôt sympathique : le coté toc du clavier d’It’s A pleasure, la montée électro de Wishpered, le parler très Sag Warum de Other Men’s Girls, contrebalancé par le chant angélique voir enfantin de la chanteuse. Le tout donne quelque chose de plutôt insouciant, c’est léger, avec des relents sixties (la guitare quand elle est là). Les chansons sont souvent à limite du casse gueule et c’est ce qui fait tout leur charme. C’est surtout anglais, jusque dans l’autodérision permanente que laisse transpirer l’album.
On notera au passage la délicate White Men, fabuleuse, grâce au chant de Fabienne. Il y a pas mal de tics plutôt sympathique : le coté toc du clavier d’It’s A pleasure, la montée électro de Wishpered, le parler très Sag Warum de Other Men’s Girls, contrebalancé par le chant angélique voir enfantin de la chanteuse. Le tout donne quelque chose de plutôt insouciant, c’est léger, avec des relents sixties (la guitare quand elle est là). Les chansons sont souvent à limite du casse gueule et c’est ce qui fait tout leur charme. C’est surtout anglais, jusque dans l’autodérision permanente que laisse transpirer l’album.
Bref un bien bon album et une bonne surprise, je sens que je vais me plonger dans la discographie de Baxter. Du moins avant son passage à Toulouse pour le festival des inrocks en novembre !
Très recommandable en effet. Un vrai coup de coeur pour moi.
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