Après le succès controversé de son premier opus, des lives pas terribles, une décision de tout arrêter, voici le retour de Big Lips avec un nouvel album. Ultraviolence n’a rien de violent, c’est un album plutôt calme en fait. Produit en partie par Dan Auerbach, la moitié à la guitare des Black Keys, l’album est un peu moins gros beat RnB (ce que je n’aimais pas trop dans le premier EP), avec un peu moins d’arrangements de cordes (il en reste quand même), plus de guitare et une batterie plus profonde. On trouve un album plein de nonchalance, avec une sonorité 70’s californienne très Laurel Canyon, et même très Eagles comme sur Pretty When You Cry un slow aux sonorités d’Hotel California.
En plus de cette chanson j’aime particulièrement Cruel World, tube en puissance, avec une batterie bien posé, une voix parfaite et des mouettes électro comme dans le Tommy des Who (sur Sparks pour les connaisseurs). J’aime aussi Ultraviolence et Shade Of Cool, qui fait un peu entretien d’embauche pour un futur générique de James Bond, très Shirley Bassey. Moi je l’embauche directe, très belle chanson, un peu hantée, comme le reste de l’album. West Coast, Fucked My Way Up To The Top (comprendre j’ai couché pour arriver au top) et Florida Kilo sont aussi plutôt sympas. Bref le début de l’album est très bon. Mais le reste de l’album est bien aussi.
Je ne peux pas dire que ce soit précisément mon type de musique, mais je reconnais qu’il y a de très bonnes choses, et je trouve l’album globalement très plaisant.
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