Vous ne connaissez surement pas Owen Pallett, mais vous l’avez surement déjà entendu. The Last Shadow Puppets, Beirut, Arcade Fire, Franz Ferdinand, The National, ça vous dit quelque chose ? Et bien à chaque fois il y a l’ami Owen a l’orchestration des cordes car il est violoniste. Plus récemment il a composé la bande son de Her, le dernier Spike Jonze avec Win Butler d’Arcade Fire (ça s'entend d'ailleurs). De bonnes références donc.
Il y a d’ailleurs un coté cinématographique dans sa musique et donc cet album, c’est grandiose, il y a des cordes (bien sûr), mais aussi pas mal d’électro. Magnifiquement produit, merci Brian Eno… Nous avons affaire ici à de la vrai pop, sublime, symphonique façon orchestre de chambre. La voix est aérienne et précieuse, les mélodies sont magnifiques, il y a juste ce qu’il faut de bidouillage électro entre le piano et les cordes. On pense à Agnes Orbel ou Woodkid mais en mieux ! Inspiré, beaucoup moins pompier qu’un Woodkid, complexe, avec un chant magnifique. En fait on pense surtout à un Brian Wilson des temps modernes. De la pop lumineuse, plus qu’ambitieuse, de vrais petits trésors d’orfèvrerie et des mélodies fabuleuses : I Am Not Afraid et son intro toute en cordes, sa structure bizarre, In Conflict, fabuleuse, peut-être la plus « radiogénique », On A Path toute en cordes pincées et violons, délicate (du coup un peu Agnès Orbel sur les bord), Song For Five & Six carrément électro, l’intro de Chorale tout en cuivre, The Passions délicate, Infernal Fantaisy et son guimick électro et une grosse monté en puissance, The Sky Behind the Flag doucement électro…
Vous l’aurez compris, voici une bonne claque auditive, elle ne fera pas de bruit, ce ne sera pas l’album de l’année diffusé sur toute les radios. Mais qu’est-ce que c’est beau, peut-être plus un album d’hiver que d’été, mais qu’importe.
Album hivernal sans doute. Très bon en tout cas, au moins autant qu'Heartland, son prédécesseur, et ce n'est pas rien.
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