Un girls band californien composés de 3 sœurs qui nous fait de la vrai sunshine pop, avec tout plein de sucre et de truc de filles, celles qui font attention à leur ligne mais peuvent s’enfiler 500g de banofi sans sourciller. C’est donc très sucré, limite trop ! C’est malgré tout assez plaisant, certaines chansons font clairement penser à des classique 80’s de Cindy Lopers ou Patt Benatar, avec toujours cette production néo-rétro-eighties très en vogue en ce moment. Forever semble être le single évident, The Wire tout droit sortie des 80’s, on imagine sans peine un clip kitchissime à souhait. Plaisir coupable ? Surement. Haim ne semble pas être le genre de groupe qu’on se vente d’écouter, du moins quand on est un mec. Ça fait moins classe que de dire « ouais, ouais j’aime bien mettre les Black Keys quand je répare ma Norton Commando » en marcel tout plein de tache de cambouis ou « absolument, je trouve l’écriture d’Arcade Fire et son groove parfait pour cet hiver » à la terrasse d’un café du marais sous un chauffage au gaz avec un verre de petit vin de producteur bio à 10 euros le verre, tout en gardant un œil sur son fixy tout neuf. Mais si on veut écouter quelque chose sans conséquence, juste joyeux et entrainant, avec des sérieux relents d’été, de crème solaire, de roman pas top rempli de grain de sable, de pomme d’amour et de sangria glacée face à la mer, c’est plutôt ce disque qu’il faut mettre. Ça c’est pour le coté disque, parce qu’en concert c’est autre chose, ça fouraille grave ! C’est beaucoup plus heavy, malpoli, avec riffs bien gras, percu agressives, crié plus que chanté,… Je ne sais pas qui leur avait piqué le dernier chocolat avant de monter sur scène mais il doit être mort depuis !
C'est plutôt comme ça en concert...
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