Je ne suis pas un grand fan d’Of Montreal, souvent trop barré pour moi… Mais là il faut reconnaitre qu’avec cet opus, on n’est pas spécialement obligé de s’enfiler 5 pilules de LCD, une bonne poêlée de champignons mexicains et le stock d’alcool de la cave en bas de chez soi pour tenter de comprendre quelque chose à l’album. Kevin Barnes aurait-il arrêté la drogue ?
Donc cet album est plus normal, même si la pochette est assez colorée. Il sonne psychédélique, plutôt fin 60’s début 70’s, les chœurs sont bien fait et tranche un peu avec la voix moins mélodique. La guitare rend la chose très américain, avec ce qu’il faut de slide et rythmique west coast, des fois ça passe (Obsidian Currents parfaite, Belle Glade Missionaries avec son chant très Dylanien passe aussi), des fois moins (Fugitive Air), des fois pas du tout (Hegira Emigré un peu trop country pour moi). L’autre source d’inspiration palpable c’est aussi les Beatles (déjà sur Obsidian Currents mais aussi sur Sirens Of Your Toxic Spirit et ses chœurs sympas et Colossus).La rythmique de Triumph Of Desintegration est bien sympa, tout comme le côté surf, voir skate du refrain de She Ain’t Speakin’ Now (très en contraste avec les couplets)
Ce n’est pas l’album du siècle (ni même de l’année avec les poids lourds 2013) mais il est assez plaisant à écouter, on en sort quelques bons titres : Obsidian Currents, Sirens Of Your Toxic Spirit, Colossus, et dans une moindre mesure Triumph Of Desintegration, Belle Glade Missionaries et She Ain’t Speakin’ Now.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire