Si vous cherchez de la nouveauté du côté de ces évêques, vous allez être déçu. Dans la plus pure tradition pop rock anglaise, voici le dernier album de The Bishops. Ça sonne Supergrass période Road To Rouen, un peu Kooks aussi, un peu Franz Ferdinand, et beaucoup The Smiths (comme n’importe quelle groupe anglais qui se respecte) et ce n’est pas de si mauvaises références, c’est le moins qu’on puisse dire ! L’album est assez plaisant mais manque cruellement d’innovation. Ce disque est plaisant, car les frères Bishop (d’où le nom du groupe), qui sont d’ailleurs jumeaux, savent trouver la mélodie accrocheuse. C’est aussi assez bien produit. Reste cependant une petite lascivité à l’écoute de l’album, principalement due au son global constant entre chaque morceau, les guitares sonnent toujours pareil, la basse peu mise en avant, le recours systématique aux chœurs sur le refrain, la structure globale de chaque chanson.
L’album commence par All Lost Time, plutôt calme, plutôt Supergrass ou Smiths. On enchaine ensuite sur Polygonn et All Point In Between qui font de jolis petits singles, bien dansants, rythmés comme il faut, j’aime bien ! Après le rythme s’affaisse un peu, les chants sont plus plaintifs, j’aime moins… et c’est dommage sur des chansons comme Loopers ou la base rythmique est plutôt sympa. Néanmoins Start-Stop s’en sort plutôt bien malgré ses refrains plaintifs et relance la machine. Mais pour pas longtemps, seulement 2 chansons, c’est du Start-Stop…
En tout cas c’est loin d’être inintéressant et on peut garder quelques chansons pour la playlist du mois : surtout Polygon, mais aussi All Point In Between, All Lost Time et Help Me Connect It All.
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