On ne peut dire que j’avais adoré le premier album de Timber Timbre mais j’avais plus qu’adoré vraiment 2 titres de cet album (Black Water et Lonesome Hunter). L’ambiance est glauque, un peu maison hantée. La musique de Timber Timbre fait peur, elle fait penser à de vieux motel sur la route, celui de Shining, perdu au milieu de nulle part. Il fait penser à l’Amérique profonde, ces serial killers à la fourche, ses tornades de force 5. On ne peut pas dire que ce nouvel opus soit plus gai. Pourtant la villa californienne et la Volkswagen Karman de garé devant de la pochette faisaient plus ensoleillé.
On y trouve ou retrouve la voix de crooner du chanteur, très fifties, un petit côté Elvis Presley (le début de Run From Me est exceptionnel dans ce style), le côté flippant (la flute et les ponts de Beat The Drum Slowly, Resurrection Drive Part II, les cloches qui parsèment le disque), les instrus barrées (le saxo de The Three Sisters), un petit côté Pink Floyd période BO de More, le rythme and blues fin 50 début 60 (Hot Dreams).
L’écoute de l’album dans sa globalité est un peu dure, surtout pour les passages flippant et le fait que ça plombe un peu l’ambiance, cependant Grand Canyon (un peu chanson de cowboy sur les bords), This Low Commotion, Run From Me ou Bring Me Simple Mind sont de très bonnes chansons.
Si vous êtes en forme et que vous êtes fan de l’Amérique profonde, de préférence de nuit, dans de vieux drive-in crasseux, dans l’ombre d’une station-service ouverte 24/24 ou l’on croise quelques Nighthawks plutôt flippants, de films de zombies filmés dans le Nevada, de Shining et des gamins qui font du tricycle dans les couloirs d’un hôtel hanté, vous allez adorer l’album, c’est la BO parfaite de tout ça !
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