Semaine
chargé en concert à Toulouse, 3 gros concerts en 3 jours : Band Of Horses,
The Hives et Tame Impala. On a mis de côté The Hives pour se concentrer sur les
2 autres. 2 concerts, même salle, 2 ambiances.
Band Of
Horses
Tyler
Ramsey, un des guitaristes du groupe fait la première partie à la guitare
sèche. Il a surement du écouter Harvest en boucle étant jeune, ça sonne très
très Neil Young. Les compos sont sympas, il chante plutôt bien, bonne première
partie, d’ailleurs Jacques a acheté le CD.
Après une
courte attente (pas trop de truc à défaire sur scène !), la bande de
chevaux arrive au complet. 1 batteur, 1 bassiste, 1 chanteur/guitariste/guitare
slide, 1 guitariste et 1 guitariste/clavier. Ça fait beaucoup de guitares tout
ça, surtout si on compte que chacun a environ une demi-douzaine de guitares,
les roadies doivent s’amuser !
L’attaque
est plutôt sympa, mais il y a un problème : le son est un peu fort, c’est
peut-être dû au fait que le bikini est loin d’être rempli…
Par
contre j’ai été un peu déçu : le set est composé de très peu de chanson du
dernier album que je trouve personnellement le meilleur (par exemple exit Long
Vows, Everything Gonna Be Undone et surtout Dumpster World et Little
Biblical,). On récupère donc beaucoup de chansons des albums précédents,
caractérisées par à peu près la même rythmique à la batterie, son bien lourd,
boom, boom, bam, wait for it, tchak. Bref ça fait trop le contretemps. Ça passe
sur une chanson (The Funeral, même très bien en live) mais 5 de suite ça m’a
énervé. Bon ils ont avoué que ça faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas
fait un set complet : ils ne font que des festivals. Sinon le chanteur
chante bien, c’est assez surprenant de voir jusqu’à 3 guitares et la basse
jouer la même partition, ça fait un son assez puissant. Le groupe a l’air de
bien s’entendre, ils sont contents d’être là et livre un set de 2h30. Pas
radins les mecs
Tame
Impala
C’est
Dunst !, un groupe toulousain qui fait l’ouverture et on peut dire que ce
n’est pas terrible terrible… Peu mélodique, avec un chanteur faux, des boucles
de clavier énervant et un réglage désastreux. Vivement la suite… A quand des
grands groupes de première partie genre les Late Light ? vu ce qu’on se
tape régulièrement en première partie, même de grands groupes (aller au hasard
Bloc Party, Electric Guest, Jacco Gardner, Motorama, Tame Impala), en plus la
salle est remplie à ras bord.
Arrive
ensuite Tame Impala. Autant les Band Of Horses étaient venus avec un
semi-remorque de guitares de toutes marques, formes et couleurs, autant Tame
Impala voyage léger : 2 guitares, une par guitariste, et ils ont dû avoir
un prix de gros car ce sont les mêmes : 2 superbes Rickenbacker 330, une
noire, une sunburst, pour pas confondre. En revanche, ce qui est assez impressionnant
c’est la taille de la pédale d’effet qui va avec ! Et il s’en sert bien le
bougre, les sons qu’il arrive à sortir sont vraiment fabuleux. On rajoute aux
guitares une basse fender (il ne change pas non plus), un moog (petit modèle de
poche, joué par un des 2 guitaristes), un clavier et une batterie.
Autant le
dire tout de suite, si vous avez été hermétique aux 2 albums et que pour vous
Pink Floyd c’est trop des blaireaux, ça va être compliqué…
Le son
est fabuleux, hyper travaillé, ça sonne du tonnerre, la voix d’extraterrestre
du chanteur flotte littéralement au-dessus de la salle, ça groove plutôt pas
mal, grâce à un batteur vraiment exceptionnel, qui d’ailleurs est Albigeois,
c’est plutôt cocasse. Bref c’est vraiment énorme, les chansons s’allongent, le
psychédélisme et le prog rock lattant déjà présent sur album se sublime en
concert. C’est assez barré, surtout quand on regarde trop l’écran derrière le
groupe qui diffuse un écran d’oscilloscope qui réagit avec la musique qui est
jouée. D’ailleurs ils se lancent un petit concours pour faire des ronds bien
ronds à la guitare, ça n’a pas l’air simple !
On
pourrait croire que ça fait daté, un peu Pink Floyd sur le retour, un peu Jacco
Gardner si on veut. Même si par moment on pourrait se croire en 71 en train d’écouter
Echoes, il reste cette rythmique franchement moderne, l’ajout de petites
touches par ci par là de modernité, bref chapeau.
Le
concert est assez généreux, la quasi-totalité du dernier album (mention
spéciale pour Endors Toi, Why Won’t They Talk To Me et les hits Feels Like We
Only Go Backwards et Elephant) et une bonne partie de précédent (Alter Ego
somptueusement joué) y passe et au bout de plus de 2h, le concert se termine.
En
résumé, un très très bon concert si vous aimez le genre, il se retrouve bien
classé dans mes concerts de l’année (au côté de Two Door, Jil Is Lucky et
Motorama)
Allez on
attaque l’hiver des concerts, l’été…
Phoenix
en novembre ! On a nos places. Bon d’ici là il y aura d’autres trucs
sympas sûrement !
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