jeudi 22 décembre 2022

Hot Chip – Freakout/Release #hotchip


Je dois toutes mes excuses à Hot Chip, J’ai été méchant avec eux en début d’année. Dans ma critique du dernier Arcade Fire, je disais qu’Hot Chip n’étaient plus capable de produire une chanson de la trempe de Age of Anxiety (Rabbit Hole). C’était mon avis en avril en se fiant à l’album précédent A Bath Full of Ecstasy. La sortie du dernier opus m’oblige à me contredire.

Car c’est le grand retour d’Hot Chip. Fini les divagations comercialo-eurodance, nous sommes revenu sur ce qu’ils font de mieux, un mélange de pop, d’électro, ultra dansant et mélancolique.

Les voix de Joe Goddard et Alex Taylor font des merveilles, surtout celle de Taylor, toujours aussi particulière et emplie de mélancolie, la production est parfaite et moins pompière, on lorgne vers du Moderat sur certains beats, et les titres sont vraiment bien construits comme les « tubes » Broken ou Eleanor, mais d’autres pépites se cachent sur le disque, moins dans l’euphorie, comme Hard to be Funky ou Not Alone, pour moi un grand moment du disque. Time est également super, où sur une rythmique très club, le chant est en contrepoint, triste.

J’avais déjà chroniqué ceci pour un précédent album d’Hot Chip : « Un peu comme si on entendait la musique de la boite de nuit mais de dehors. Les autres s’amusent mais pas nous. » 

Avec cet album, c’est un peu la revanche : le videur nous a laissé entrer, on danse sur la piste, mais attention ce n’est pas la fête pour autant, on reste à regarder ses pieds.

vendredi 25 novembre 2022

Two Door Cinema Club – Keep One Smiling @TDCC



2022, c’est l’année du grand retour pour bon nombre de pilier pop rock : Metronomy, Arctic Monkeys, Phoenix, Arcade fire, Death Cab, Hot Chip, et même Two Door Cinema Club.

Après un précédent album vraiment pas top (de mon point de vue), j’avais un peu peur… Enfin disons que je n’avais même plus d’attentes.
Et bien au final, sans être désastreux, ils souffrent un peu trop de la concurrence. Comparé à ce que sort Phoenix (pour ne citer qu'eux), on n’est pas dans la même division…
A qui la faute? Aux mélodies? Pas trop, c'est plutôt bien écrit, les mélodies sont dans assez sympas. Le problème vient plutôt de la production très clinquante, trop propre sur elle. Et c’est là que le bât blesse, malgré l’envie de danser, les rythmiques solaires et le coté feelgood, on s’ennuie un peu par moment. C’est un peu trop sucré, et trop monotone, pas assez rock en somme. 
Ce qui est paradoxale c’est que prises à part dans des playlists, les (meilleurs) titres marchent plutôt bien. Lucky est même un sacré bon tube qu’on croirait échappé d’un de leurs premiers albums. Mais si on les écoute à la suite, on n’est pas très loin de l’indigestion… Franchement l’enchainement High / Wonderful Life n’est pas digne de figurer sur un album...

Alors si vous n’êtes pas diabétique, vous pouvez vous lancer dans l’écoute de l’album en entier, sinon il suffit d’isoler Lucky, Everybody’s cool ou Millionaire dans une playlist.

mercredi 23 novembre 2022

Drugdealer – Hiding in Plain Sight #drugdealer



Bienvenue dans les années 70 !
Si vous aimez la soul et surtout le soft rock de Steely Dan ou Fleetwood Mac, vous allez adorer le nouvel album de Drugdealer. Après un précédent album plutôt sixties, il fait un bond dans les seventies. 
La voix du chanteur, Michael Collins (qui se paie un look impayable avec sa moutache et ses lunettes….) se fond parfaitement dans ce style groovie. En plus, cet album est somptueusement instrumenté et produit : cuivres, pédale steel, basse groovie et un saxo comme on n’en fait plus, le tout avec une patine analogique. Ça peut paraitre un peu désuet, mais c’est parfait pour enluminer les compositions solides. Mention spéciale pour Someone to Love et Valentine.
Un bon moment, peut-être un peu court avec seulement 9 titres, mais on ne va pas se plaindre de ce super voyage dans les seventies !


jeudi 10 novembre 2022

Phoenix – Alpha Zulu #phoenix


C’est toujours la même chose avec un nouvel album de Phoenix, on a toujours peur qu’ils se plantent. On avait eu très peur avec Ti Amo, mais c’était passé. Qu’en est-il avec cet Alpha Zulu ?
Retour à ce mois de juin et la sortie du premier titre Alpha Zulu qui ouvre ce nouvel album. J’avais pour ma part un peu peur, il faut l’admettre, ça ne m’avait pas super emballé. Pourtant le titre a tourné tout l’été. La faute à mes enfants de 7 et 10 ans qui sont littéralement ultra fans. Renseignement pris, je ne suis pas le seul parent dans cette situation, et je ne parle pas que des membres de l’egroup rock4ever (salut les gars) déjà acquis à la cause ! Et vous savez quoi ? Malgré une écoute intensive, le titre passe toujours bien. La preuve qu’il ne fallait peut-être pas s’en faire. 
Les doutes étaient totalement dissipés avec la sortie de Tonight en septembre (le 8, pour mon anniversaire) en duo avec Ezra Koenig de Vampire Weekend. Des guitares, un style plus réconfortant, on était bien ! On n’avait rien entendu d’aussi bien depuis Liztomania.
Puis en octobre, Winter Solstice, tout en synthé, a confirmé le tout.

Et donc nous voilà vendredi dernier : la sortie de l’album. Comme toujours pour Phoenix, on a 10 titres, 5 par face, 35 minutes. A plus ou moins 2 minutes, c’est pareil sur chaque album.
Et encore une fois, on est surpris de la pertinence du son, ils ont encore réussi à faire du nouveau tout en restant eux-mêmes. Car quel que soit le titre de cet album on sait qu’on écoute du Phoenix. Il y a bien sur la voix de Thomas Mars, son phrasé si particulier, ses bégaiements volontaires, les quelques mots en français qui viennent caresser l’oreille, mais il y a le style Phoenix : les guitares, les synthés aux sonorités connues. Même si la production est plus synthétique, certain diront plus eighties. Eighties ? Le nom est un peu galvaudé, on a fait plus de « son eighties » cette dernière décennie que dans les années 80….
Parlons un peu de la production avant de s’attarder sur les titres. La mort de Philippe Zdar se fait-elle sentir ? Oui, je trouve un peu. Même si Thomas Bangalter (1/2 Daft Punk) a repris le rôle 2 ou 3 après midi, je me demande si certaines idées seraient passées avec Zdar. On retrouve quelques sons lourds période Wolfgang et des boucles très très Bankrupt (sur The Only one ou After Midnight)
A la première écoute, ce qui « choque » c’est l’omniprésence de boite à rythme à la place d’une batterie plus organique. On le sait Phoenix n’a pas de batteur « officiel », mais quand même, Thomas Hedlund, leur « batteur de concert » est là depuis toujours (et il assure tellement). On peut mettre ça sur le compte de la pandémie, mais c’est un peu dommage (à mon avis). 

Malgré ce petit bémol le tout fonctionne parfaitement grâce aux titres fabuleux. Car les 10 titres sont tous intéressants, près pour un « track by track » ?

Alpha Zulu : Un peu à part avec ces voix synthétisées et ces « Whoo Haa Alléluia ». C’est la coqueluche des jeunes. Et vous savez quoi ? Elle est quand même pas mal du tout !

Tonight : ça sonne bien comme du Phoenix, avec une belle ligne de basse, des guitares, le bégaiement de Thomas dès le début. On comprend pourquoi ils ont pensé à Ezra Koenig comme featuring sur ce titre, la rythmique chaloupée est parfaite pour du Vampire Weekend. Un très grand titre qui colle la banane et fait bouger.

The Only One : Plus synthétique, emportée par une boite à rythme avec effet woodblock (merci Loac pour la précision technique de l’effet), elle n’aurait pas dépareillé sur Bankrupt après un SOS in Bel Air. Les claviers sentent la French Touch, mais plus du côté de Martin Solveig ou David Guetta à leur meilleur.

After Midnight : c’est le nouveau single, lancé avec une esthétique eighties, urbaine et japonaise (un coupé des années 80 à plein ballon dans Tokyo). En gros, un bon générique de K2000. Elle fait mouche, le titre est assez prenant, même si je trouve qu’elle manque un peu de diversité rythmique.

Winter Solstice : Plus calme, c’est censé être la chanson de fin de face A, comme Love Like a Sunset ou Bankrupt en sommme. Portée par des synthés lourds et des guitares cristallines, la voix de Thomas laisse trainer sa mélancolie. C’est beau. Point barre.

Season 2 : Un petit titre feel good, entrainant, qui sent bon la chaleur et l’été. Dommage qu’on soit en novembre. En tout cas c’est super sympa et on accroche tout de suite à la mélodie et la production à tendance Talking Head période This Must Be the Place. Pour peu on se lancerait dans une chorégraphie à la macarena.

Artefact : Ma préférée de l’album ! Du pur Phoenix dans les guitares, un refrain qu’on a envie de reprendre, de la profondeur dans le son de batterie, ça ne peut pas être qu’une boite à rythme là et je ne serais pas étonné que la moitié de Daft Punk soit derrière ce son. Rajoutez à ça des claviers marrants, et paf un « tube ».

All Eyes on Me : Pour ma part la plus faible de l’album. Avec une ambiance aussi très eighties tendance K2000, les modulations Moderer défilent avant les grosses nappes synthétiques. Ce n’est pas vraiment l’instru le problème mais plus un petit manque mélodique.

My Elixir : on continue avec une balade plus calme, portée par une boite à rythme mise en avant comme a pu le faire Julian Casablanca sur la BO de Somewhere. C’est doux, inspiré et vraiment super.

Identical : Alors ce n’est pas une nouveauté, car ça fait maintenant 2 ans que le titre est dans ma playlist. Mais là il est un peu remasterisé et rallongé de 2 minutes. La rythmique est toujours bien présente, le chant divague un peu plus, les synthés sont dans le pure style Wolfgang, comme les ponts qu’on croirait tout droit sortis de Rome ou d’Armistice. J’étais un peu déçu de ne pas avoir un nouveau titre, mais il faut avouer qu’il est bien.

35 minutes ça passe vite en fait, on repasse sur la face A ?
Ah non j’oubliais : le vinyle ne sort qu’en janvier, j’avoue j’ai du mal à comprendre la stratégie commerciale…

En tout cas ces 35 minutes m’ont sérieusement rassuré : Phoenix est toujours le plus grand groupe de rock français du monde !


lundi 7 novembre 2022

Arctic Monkeys – The Car #articmonkeys #alexturner




Pour mon plus grand bonheur, Alex Turner et ses Arctic Monkeys n’ont pas prévu de retour en arrière avec leur dernier album. Ceux qui n’ont pas aimé le virage pris avec Tranquility Base Hotel + Casino peuvent passer leur chemin. Les autres vont adorer le nouvel album du groupe.
On croise tout au long de cet album des sonorités seventies : du Burt Bachara bien sûr avec toutes ces cordes qui s’accordent avec la voix de crooner, une ambiance gainsbourienne période initial BB (les cordes et les percus de Hello You), des guitares glam, un solo estampillé George Harrisson sur Body Paint ou Big Idea, un autre solo plus David Guilmour période Animals sur The Car pour ne pas faire de jaloux, des guitares funky et soul qui n’aurais pas dépareillées sur un disque de Curtis Mayfield (I Ain’t Quite Where I Think I Am, Jet Skis On The Moat), de la musique de film, entre Etienne de Roubaix et Ennio Morricone période post western (The Car ou la partie instru de Big Ideas), et bien entendu ce côté Bowie qui plane sur tout l’album.
Et il y a aussi Sculptures Of Anything Goes, à la production synthétique et au phrasé plus vu sur leur usine à tube AM que dans les nouvelles livraisons. Un titre qui prend le partie de ne pas décoller là où l’attend. Du grand art.

La production est chaude, analogique, les silences profonds, ce qui rend l’écoute du vinyle encore plus enrichissante (en plus il est vraiment ben pressé).

Encore une fois les textes alambiqués font mouche et on retrouve le sens de la formule propre à Alex Turner : on fait du Jetski dans les Douves (Jet Ski on the Moat, They shot it all in CinemaScope), un film lego sur Napoleon sous hélium (Lego Napoleon movie, Written in noble gas-filled glass tubes), on chante en espagnol dans un show télé italien et il faut être absolument sûr qu’il y ait une boule à facette. Et oui pardi, il faut toujours une boule à facette !
Même si l’album est globalement homogène et bon de bout en bout, un titre explose et sort vraiment du lot : Body Paint est pour moi la meilleure chanson d’Alex Turner, tout groupe/projet mis ensemble.

On dit souvent d’un album d’un groupe établie que « c’est un bon retour », mais là je crois qu’ils sont partis beaucoup trop loin pour pouvoir revenir, après la lune et la base de la tranquillité, ils mettent maintenant le cap sur Mars pour voir s’il n’y a pas de la vie là-bas…

jeudi 20 octobre 2022

Whitney – SPARK #whitney




C’EST LA MODE D’ECRIRE EN MAJUSCULE OU QUOI ?
Après Bon Iver qui écrit en Wingdings (la police avec des symboles partout), Parcels qui oublie les espaces, c’est Whitney qui se prend au jeu des titres chelous en mettant tout en majuscule. J’ai vraiment peur du revival du Comic Sans MS…
Allez, ce n’est pas grave, on écoute tranquillement. De toute façon, c’est dur de faire autrement avec Whitney.
Et on se dit que quelque chose a changé. C’est un peu plus synthétique, plus pop. La voix est la même mais le traitement et la production est différente. Ça doit avoir un lien avec la nouvelle teinture du chanteur.
On quitte l’indie folk traditionnelle des ex Smith Western pour une production plus luxuriante et moins éthéré. Le synthé côtoie des rythmes presque hip hop (en tout bien tout honneur rassurez-vous, c’est léger ! On se place sur un dosage du style des derniers Dirty Projectors)
Certains seront surement surpris, trouveront cela moins spontané, moins authentique, mais moi ça me va bien ce virage plus pop et plus produit, et ça s’accorde bien avec la voix haute de Julian Ehrlich. 

Le mieux c’est que vous vous fassiez votre propre idée !

Death Cab For Cutie – Asphalt Meadow #deathcabforcutie



Au chapitre des grands retours de 2022, voici Death Cab. Alors bien sûr, il y a eu quelques départs au sein du groupe, mais Death Cab reste Death Cab, grâce à la voix de Ben Gibbard bien sûr. C’est elle qui comme d’habitude emporte tout.
C’est un retour en force, avec de la fébrilité, de l’urgence et du punch sur le début de l’album. On essaie de repuiser l’énergie des débuts, sans avoir peur de la distorsion, en reprenant la formule magique : un couplet calme et de la disto pour le refrain. C’est du moins comme ça que démarre cet album. Et c’est plutôt bien. Avec le 3ème titre on se calme un peu. Why not.
Alors, tout n’est pas parfait, mais on y trouve des petits bijoux comme Here to Forever ou Pepper mais il manque globalement de mélodies qui accrochent le tout. C’est bien, pas totalement wahou.
Il est clair que les 2 précédents albums n’étaient pas à la hauteur, ici on se place plus dans la succession de Codes and Keys, en un peu plus pantouflard. On est clairement en droit d’en attendre plus de la part de Death Cab. Même là, il y a de bonne chose, mais il manque un petit plus à chaque fois pour que ça décolle. Un peu comme le dernier album de National, tient.

Alors vue que c’est Death Cab, on ne peut pas trop leur en vouloir et on écoute quand même.


vendredi 14 octobre 2022

Broken Bells - Into The Blue #brokenbells #shins #dangermouse



C’est le grand retour de Broken Bells, James Mercer (the Shins) et Danger Mouse remettent le couvert pour un troisième album. On ne les attendait plus forcément ensemble : After the Disco date de 2014 et James Mercer se débrouille bien tout seul avec les Shins, en nous sortant un album ou un titre de temps en temps. Quant à Danger Mouse, il était pas mal occupé ces derniers temps entre ces innombrables productions (un futur Portugual. THe Man?) et un album hip hop !
Ils nous reviennent donc comme si de rien n’était : toujours ce côté 70’s entre Motown, les Beatles et un peu de Pink Floyd (Danger Mouse a trop trainé avec Michael Kiwanuka) une basse bien présente, très Danger Mouse, des chœurs, des solos de guitare (en 2022 !) et bien sûr la voix de James Mercer, toujours autant à l’aise. 
C’est léger, atmosphérique, légèrement mélancolique. Les influences sont plus digérées, le rendu parait plus propre.
Ces 9 titres vont parfaitement remplir nos playlists de cette fin d’année.
Parfait pour faire passer l’arrivée de l’automne et attendre la sortie du prochain Arctic Monkeys qui sera surement la claque de l’année…

Christian Lee Hutson - Quitters #christianleehutson




Christian Lee Hutson était l’une de mes découvertes de cette année 2020 si particulière. Un songwritter précieux lorgnant vers Elliott Smith ou Sufjan Stevens (en plus gai). Un bon complément à JE Sunde. Son premier album Beginners était parfaitement folk, sensible, dépouillé. On avait peur de l’album isolé, façon Avi Buffalo.
Et paf, un deuxième album parfait. De l’indie folk comme on l’aime, dépouillé mais pas trop. Car ce qui frappe dans ce second album c’est l’ampleur que tout cela prend, les arrangements sont là : des cordes, de la batterie, des doublements de voix, des chœurs, une boite à rythme, des guitares jazzy. On sort du garage mais en gardant ce côté toujours touchant.
On se permet quelques titres up tempo comme la parfaitement pop Rubberneckers qui aurait surement bien plu à Eliott Smith. Je pense que Ben Gibbard (Death Cab) doit aussi y être sensible !
Alors je suis un peu à la bourre, l’album étant sorti en avril, mais je l’ai beaucoup écouté cet été bien que ce soit précisément maintenant, à l’automne, qu’il donnera toute sa puissance !

Qu’est-ce que vous attendez ? Qu’il refasse beau ?



jeudi 7 juillet 2022

Peach Pit - 2to 3 #peachpit

 


Voici une petite pépite découverte par Alice et Guigui : Peach Pit. Même si on reste dans les fruits, ça n’a rien à voir avec Passion Pit.
Peach Pit, ce sont 4 canadiens qui dont de la pop gentiment ensoleillé. A classer dans la case Whitney, Real Estate ou Golden Suits. C’est très bien, frais, pop, des fois country, très recommandable. Parfait pour l’été qui arrive !

Voici quelques clips du groupe, ça sent le Canada, les grands espaces, les feux de camps, les virées en voiture.

Nick Mulvey - New Mythology #nickmulvey

 



Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas eu d’album de Nick Mulvey, depuis 2017. Il y avait bien eu un EP sorti en 2020, certes, mais que 4 titres à se mettre sous la dent.

Et donc le voilà de retour, rassurez-vous, la longue attente ne l’a pas trop changé. Du moins musicalement. On reste dans un schéma connu depuis que Cucurucu nous avait chatouillé l’oreille : de la folk mâtinée de world musique et des mélodies et refrains imparables. Plus solaire que l’album précédent, il fait du bien après ces temps dur et prépare bien l’été. On se sent bien avec Nick ! Musicalement en plus de la folk classique quelques ajouts électros font du bien et apporte un peu plus de contraste et de richesse à l’ensemble.

Bref, j’aime bien !




vendredi 10 juin 2022

Halloweens - 4 Life #halloweens #justinyoung

 



Après un album des Vaccines que je n’ai toujours réussi à comprendre tant la production est hors sujet, revoilà Justin Young accompagné de Timothy Lanham et leur side projet Halloweens. On continue dans une veine pop avec cet EP qui est même plutôt dépouillé et calme (guitare voix). Les mélodies sont là, c’est beau, fragile, touchant. Tout le contraire de la dernière livraison des vaccines (peut-être qu’après le covid on attendait trop du vaccin !). Alors comme pour Sure Sure c’est un minuscule EP de 4 chansons, mais c’est très bien fait. 
Et si vous n’avez pas encore écouté le précédent album Morning Kiss at the Acropolis, ou le précédent EP Maserati Anxiety Designed, tous deux plus produits, sautez dessus.
 

Sure Sure - FACC #suresure


Ils ont californiens mais sonnent plutôt français voir versaillais. J’étais passé à côté de leur premier album, mais depuis je me suis rattrapé notamment avec Warm Animal puis Funky Galileo. Donc c’est de la pop indé, plutôt ensoleillée, et ça tombe bien c’est bientôt l’été, alors on accueille avec joie ce petit EP un peu court (4 titres). Préparez vos lunettes de soleil !

 

En plus ils ont fait une super reprise de Talking Head il y a quelques temps. Vous n’avez plus aucune excuse !
 

mardi 17 mai 2022

Calexico – El Mirador #calexico



Calexico a toujours trainé de l’autre côté de la frontière, le Mexique en ligne de mire. Mais quand autre fois ce n’était que des emprunts latino, on peut maintenant dire qu’ils sont plus mexicains qu’américains musicalement. 
Dans ce nouvel album, il y sera encore question de frontières, de miradors, on croisera des Mariachis, de la Cumbia mexicaine et même plus sudiste, on chantera en anglais et en espagnol. 
En tout cas, c’est un disque de renouveau. Les précédents albums (y compris la colab avec Iron & Wine) m’avaient un petit peu déçu (pas trop quand même, c'était bien, mais un peu plombant), on retrouve ici les sommets de l’album Algiers, mais en inversant le dosage indie pop / latino.
On retrouve aussi des rythmiques plus entrainants, portés par le classique « tu poum ta poum » de la cumbia. 
C’est plus lumineux qu’à l’accoutumé et ça fait du bien !
Cuuuuummmmbia !



lundi 16 mai 2022

Arcade Fire – WE #arcadefire


Cette année promet de grosses sorties, ou du moins des sorties de gros groupes. Après Metronomy, c’est au tour d’Arcade Fire, avec la même similitude : ce qu’on appelle un retour aux sources. Plus de sincérité, plus de concision, moins de production, moins de concept.
Encore que, pour Arcade Fire, on reste toujours dans quelque chose de conceptuel (ils ne peuvent pas s’en empêcher), avec un album coupé en deux : première face I, « moi » en anglais, et une deuxième face WE, « nous ». Donc une face plus introspective et une deuxième plus collégiale.
Autant ne pas laisser planer le suspens trop longtemps : cet album est un bon album. On s’éloigne de la direction prise avec Everything Now qui m’avait un peu déçu (trop produit, trop cynique, pas assez sincère). On n’est tout de même pas au niveau d’un Suburbs mais on est sur du bon.
C’est aussi le retour des morceaux coupés en plusieurs titres sans qu’on comprenne trop pourquoi et avec tout plein de chiffres romains. 

Allez, en route pour une écoute de 40 minutes (on aurait aimé plus) de l’album.
Age Of Anxiety I commence parfaitement l’album avec une deuxième partie de titre qui se muscle. Une très belle entrée en matière, la montée en puissance est sublime.
Même type de structure pour Age Of Anxiety II (Rabbit Hole) qui se pare d’un peu d’électro et d’une prod qu’Hot Chip ne sait plus faire. En concert ça va péter grave tout ça !
Après un prélude sans grand intérêt, on se lance dans la très jolie balade End Of The Empire I-III avec des allures de Pink Floyd (Great Gig in the Sky sans gueularde mais avec la même approche piano guitare). Perso, j’adore. L’enchaînement avec la partie IV est parfait et clôt cette première face de manière sublimement. On perçoit sur ce dernier titre plus clairement la production de Nigel Godrich (producteur historique de Radiohead) dans cette super balade aux accents OK Computer (surtout en deuxième partie).
Tatatan, la face WE commence par un moulinet de guitare à la Pete Townshend, c’est The Lightning déjà paru en éclaireur. Coupé en 2 parties avec une fin plus puissante est assez typique du Arcade Fire des débuts, on se croirait sur Funeral. C’est bien, c’est efficace.
On enchaine par Unconditional I (Lookout Kid) que je trouve comme étant la plus faible de l’album. Attention, c’est très écoutable ! C’est même le deuxième single. Mais on est très très prêt du formatage type « les tutututu passeront crème pour faire chanter la foule dans un stade ». La Coldplayitude n’est pas loin.
Unconditional II (Race and Religion) part dans les 80’s avec Regine au chant et excusez du peu, Peter Gabriel aux chœurs. Ce n’est pas ma préférée non plus.
On finit l’album par WE une ballade folk plutôt sympathique mais pas si mémorable que ça. C’est jolie et ensoleillée, on est bien dans les 70’s, ça fait du bien.
Cette deuxième face WE m’a moins enthousiasmé que la première. La force du collectif est là, mais les chansons un peu moins. Visiblement ce n’est pas l’avis des autres critiques qui saluent tous la face WE. Comme quoi il faut de tout…
Après deux semaines d’écoute intensive, une chose est sure : WE est un grand album qui marquera mon année 2022. Son seul problème ? Sa concision, 7 morceaux c’est court.

A noter : Arcade Fire va tourner en France en septembre : Lille, Paris, Bordeaux et Nantes.

 
Même si c'est pas ma préférée, en live ça passe bien :

mardi 26 avril 2022

Ceramic Animal – Sweet Unknown #ceramicanimal

 

Voilà un disque pour le moins improbable, un bon vieux disque de soft rock seventies, très typé US (et produit par un des Black Keys), façon Eagles, et vraiment premier degré.

Leur arme ? Un art de la mélodie. Leur défaut ? Des fois aller un peu trop au bout de leur idée, vers la guimauve, au bord de l’overdose de sucre, comme sur Forever Song.

Mais quand on reste sur de la ballade simple comme sur Sweet Unknown, sur le plus sudiste Tangled, sur du rock plus classique I Can’t Wait ou Valerie on s’en sort plutôt bien !

Mais ce qui fait bizarre c‘est que ce soit sur la seule chanson « moins de leur style » que je m'envole vraiment. I Love A Stranger, avec ses claviers, ses claps et sa basse ronronnante, part direct dans la playlist du moment. Bon visiblement ce n'est pas dans les goûts du groupe, ils n'ont pas pris la peine de faire un clip pour celle là.

jeudi 21 avril 2022

Almost Famous...

 


Hier j’ai regardé Presque Célèbre, le film de Cameron Crowe. En version « untitled », version rallongée de 30 min sans qu’on s’en aperçoive vraiment.
J’avais été voir ce film au cinéma à sa sortie en 2000. J’avais adoré. Normal, j’étais tout juste plus âgé que William, le héros du film, « not cool » comme lui, et j’aurais volontiers embarqué dans ce bus pour une tournée rock n roll. Je ne parle même pas des groupies.

Le film est devenu culte. Pour l’ambiance, pour la BO ou se côtoient Elton John, les Beach Boys, Led Zep, les Who, Bowie, Simon and Garfunkel ou Cat Steven, pour Billy Crudop en proto-George Harrisson, pour l’immersion. Mais on ou oublie souvent le sujet : comment devient-on rock critique? 
Car plus qu’un film sur le rock, c’est un film sur ceux qui aime le rock. Les groupies - ou band-aids – qui connaissent les paroles par cœur, même des chansons les plus nulles du répertoire ou des critiques garant de l’impartialité et de l’avenir du rock n roll qui commence à s’enfoncer doucement mais surement dans le merchandising et la vente de t-shirts.
Il faut des rockstars certes. Mais, il faut des gens pour les écouter. Inconditionnellement.


Bref. J’ai regardé Presque Célèbre. Et c’était vachement bien.


mercredi 20 avril 2022

Dope Lemon – Rose Pink Cadillac #dopelemon #angusstone

 

Derrière le pseudo de Dope Lemon se cache Angus Stone, Le frère de Julia, sorti de son duo (mais si rappelez-vous !) pour une (nouvelle) belle aventure en solo plus psychédélique. On se place direct dans la catégorie « musique de branleurs », avec la même désinvolture bien laid back qu’un Mac de Marco, style que j’affectionne particulièrement. 

Et c’est dur de paraitre branleur tout en proposant de super titres. Et bien Angus s’en sort pas mal. Tout n’est pas parfait mais il y a de bons titres bien cool, dont le titre éponyme. A écouter « à la cool », légèrement éméché, dansant un verre à la main de préférence.

jeudi 14 avril 2022

Papooz – None Of This Matters Now #papooz

 


George Harrisson est ressuscité ! Et il a décidé de se joindre à un groupe de parisiens avec sa guitare qui pleure gentiment. 
Car oui, tout au long du nouvel album de Papooz on sent son spectre, ce son de guitare, ces phrasés. Evidement le son global très « sunshine 70’s » aide beaucoup, mais quand même.
Porté par la voix androgyne d’Armand Penicaut ou celle de son comparse  Ulysse Cotton, les mélodies solaires sont imparables et la production n’est pas en reste. Une très très bonne surprise.



mardi 12 avril 2022

Miles Kane – Change The Show #mileskane


C’est le retour du bon copain d’Alex Turner ! Parfait quand il s’agit d’épauler Alex dans les Last Shadow Puppets ; en revanche, c’était beaucoup plus discutable en solo… 

Après un superbe premier album en 2011 (Colour Of The Trap), c’était plus irrégulier… On se demandait donc ce qu’aller donner la nouvelle livraison. Pour être franc, je n’en attendais plus grand-chose. Le Coup de Grace de son dernier album du même nom peut être ?

L’idée géniale de Miles (mais pas non plus originale) est d’avoir sorti un album plus cohérent, moins bordélique. En allant vers la Northern Soul et le rock 60’s à l’anglaise qui a dû bercer sa jeunesse, il trouve un écrin à ses balades sans virer dans la mièvrerie. Exit le rock US un peu pourave, retour aux sources en terre d’Albion. 

Miles Kane a toujours su nous sortir des mélodies accrocheuses, même avec son dernier album, mais elle était trop souvent engluées dans une production soit trop power pop US qui ne lui va pas, soit guimauve avec supplément sucre. Du moins c’était la tendance claire du dernier album. 

Ici on s’oriente vers beaucoup plus de subtilité, de finesse et ça fait du bien !

On se retrouve avec des titres vraiment sympa comme l’ouverture Tears Are Falling, qui n’aurait pas dépareillé sur le dernier Last Shadow Puppets, un See Ya When I See Ya qu’on espérait plus en 2022 (et ses références Beatlesiennes – Lennoniennes ? – jusque dans le clip), Change the Show et ses whohohohooo imparables, le duo Nothing’s Ever Gonna Be Good Enough, soul et bien cuivré, tout comme Don’t Let It Get You Down classieux.

Bref du bon, voir du très bon. 

Ce n’est pas pour rien si c’est l’album préféré de mon fils.

Metronomy – Small World #metronomy


Il y a 2 ans et demi, mon dernier post était un concert de Metronomy, précédé de la critique de Metronomy Forever, du coup autant reprendre par leur nouvel album.

En temps qu’album préféré de ma fille de 6 ans, Metronomy Forever aka « les volcans » tourne beaucoup à la maison. Le confinement lui a donné un côté culte. Il faut dire que c’est un bon disque. En septembre dernier, Joseph Mount nous sortait un petit EP de production « pour s’amuser » avec quelques guests : Pose EP Volume 1. Half an Inch en collaboration avec le rappeur Pinty était parfait, le reste du mini-micro-album aussi. On pensait Joseph et Metronomy définitivement parti vers l’électro pur et dur et bien trop occupé pour sortir un nouvel album. Et bien non, son dernier album qui vient de sortir est là pour nous contredire.

Small World est un album court : 9 titres, de facture plutôt classique avec des instruments plus conventionnels : du piano, de la guitare, peu d’électro, même si on trouve quelques clavier vintage et des boites à rythmes discrètes. Il est surtout beaucoup plus direct et personnel. Touchant. 
Que ce soit les touches de piano de Life and Death, la basse nineties de Loneliness is on The Run, le coté Bowie de Love Factory (ou Joseph Mount se tente à une voix plus grave), le coté sautillant et la formule imparable de Right On Time, tout parait facile, évident. Génial.
On entend parler d’album de la maturité, pour ma part je n’ai pas eu l’impression que les précédents albums étaient immatures. On peut dire qu’un pas a été franchi avec cette album, il arrive juste derrière The English Riviera, sacré palmarès.
En tout cas, ne cherchait pas l’album de ce début d’année, il est là !


et en cadeau une petite session à Abbey Road

lundi 11 avril 2022

J’ai écouté quoi ces 2 dernières années ?

 


Dernier post : 18 octobre 2019, il s’est passé des choses depuis… Pas pour vous?
Et niveau musique, qu’est ce qui reste de cette période, que c’est-il passé depuis ? Quels albums ont survécu à ces 2 ans ?

Il y a tout d’abord les grands noms. 
Tame Impala a sorti The Slow Rush juste avant le Covid. Un bel album dans le sillage de Currents, qui tourne toujours beaucoup. 
Mais il y a surtout eu l’album des Strokes the New Abnormal. On n’en attendait pas grand-chose et il a portant révolutionné bien des choses en ne proposant rien de révolutionnaire. Sorti en plein premier confinement, l’album propose ce que les Strokes savent faire de mieux. Rien de révolutionnaire, du rock à la Strokes, classique, parfait. Et c’est justement ce qu’on avait besoin à ce moment-là. 
Bien plus tard, fin 2021, il y a eu la confirmation Parcels (Day / Night), un double album concept ambitieux qui mélange beaucoup de chose. Un classique qu’on n’a pas fini d’entendre et redécouvrir, porteur de promesse pour l’avenir.
L’été 2021 a été bercé par le grand retour de Kings of Convenience. Un album (Peace or Love) qui donne l’impression que le temps s’est arrêté pendant 11 ans. Tout en délicatesse. Je suis un énorme fan.

Au niveau des groupes moins « tête d’affiche » on a eu niveau pop folk Andy Shauf, Fruit Bats, JE Sunde, Christian Lee Hutson et The Pistachio Kid qui ont proposé des choses enthousiasmantes, et bien entendu Angelo De Augustine et Sufjan Steven qui nous ont proposé un magnifique disque (A Beginner’s Mind) qui a hanté ma fin de 2021(également au sens propre).

On a aussi eu le cas Justin Young, qui sort d’un côté avec les Vaccines (pourtant un nom de groupe en vogue) un album très bizarre à la production bubble-gum en contraste avec la rudesse du groupe, et d’un autre coté le side project Halloweens (Morning Kiss at the Acropolis) vraiment bluffant d’évidence et de simplicité.

Niveau Rock brut on a découvert début 2021 les Néozélandais de Kiwi Jr (Cooler Returns). Du rock juvénile et sympathique qui fait plaisir. Fontaine DC a proposé des trucs sympa même si ce n’est pas trop ma came, Parquet Court a proposé un nouvel album (Symapthy for Life) un peu bancal, avec de super titres (Walking at a Downtown Pace fabuleux) et quelques trous d’air… On n’a pas non plus boudé l’EP de Saint Motel : The Original Motion Picture Soundtrack. On a aussi beaucoup écouté les Belges de Balthazar avec Sand (pour ma part j’ai même préféré le Sand Castle Tapes et ses versions alternatives).

C’est une bonne transition géographique pour se pencher sur la production hexagonale, qui n’a pas été en reste. Avec tout d’abord, avant le covid Jil Is Lucky (Off the Wall) qui a décidé de quitter ses pérégrinations gainsbouriennes de revenir à la folk tendance sud-américaine des débuts. Avec Renaud Letang à la production, producteur historique de Manu Chao, le coté sud-américain est accentué, je ne parle même pas des extraits radios en espagnol…
Début 2021, c’est La Femme qui sort un très bon album (Paradigmes) un peu foutraque comme toujours, suivi de François and the Atlas Mountain, avec un album (Banane Bleue) un peu en dessous des précédents mais toujours aussi bien. L’Impératrice en profite pour sortir Tako Tsubo, super deuxième album, qui nous rend nostalgique avec son electro pop « à la Française » : Daft Punk vient de nous quitter...

Plus confidentiel, Slim and the Beast continue de poster des singles sympathiques, tout comme Sure Sure et Last Detail. On a enfin eu droit à un nouvel album de Rover plutôt sympathique et un exercice marrant avec la rencontre du SuperHomard et de Maxwell Farrington.

Enfin l’album français qu’il ne fallait pas laisser passer, dans la catégorie folk : Cabane avec Grande est la Maison, sorti juste avant le confinement et qui nous a tendrement accompagné.

Et 2022 dans tout ça? L’année a très bien commencé avec pleins de bons albums qui tournent déjà en boucle. Vous retrouverez bientôt les chroniques de Papooz (génial pour ceux qui aime George Harrisson), Metronomy (leur meilleur album depuis English Riviera), Calexico (de retour avec encore plus de Cumbia), Miles Kane (à son meilleur), Beirut (pas dans l’originalité), Alt-J (à creuser un peu comme toujours avec eux), Father John Misty (en mode crooner 50's), et tout ce qui est prévu cette année : on a vu passé 2 titres d’Arcade Fire, Phoenix est dans les starting blocs....
Et qu’est que devient Arctic Monkeys ? Alex doit s'ennuyer un peu non?



Retour à la vie (d'avant?)

 



Un accord de Rickenbacker après 2 peintes et tout redémarre…

Hier soir, j’étais avec ma femme, dans une petite salle nouvellement créé à Toulouse : l’Ecluse St Pierre, une peinte ecocup de blonde à la main, sans masque, dans la fosse, Rover était sur scène, sa Rickenbacker vintage en bandoulière. 
En entamant Some Needs, un frisson m’a parcouru. 

Qu’est-ce qu’on est bien.

Ce n’est pourtant pas le premier concert que je fais depuis le « retour à la vie normale d’avant ». J’étais déjà allé voir The Divine Comedy il y a un mois. C’était bien. Même très très bien, du très grand Neil. Mais le bikini c’est grand, on ressent moins de chose.

Ce sentiment de plénitude, m’a redonné la patate, l’envie de réécrire. De partager les découvertes, les concerts, la musique. Bref, ça m’a donné envie de rouvrir le blog, fermé depuis plus de 2 longues années. Et ce n’est pas Blériot qui sera contre !