vendredi 18 octobre 2019

Concert de Metronomy Samedi 12 octobre 2019 au Bikini #metronomy



Comme vous pouvez le lire juste en dessous, j’ai beaucoup apprécié le dernier album de Metronomy. Je les ai vus il y a quelques années au Zenith, c’était bien. Pas hyper bien balancé, mais sympa. Cette fois ci, changement de salle, exit le gros Zenith et bienvenu au Bikini à guichets fermés pour l’occasion. Et bien, c’était génial. 
Je ne parlerai pas de la première partie, vraiment pas à mon goût (et je suis gentil). En revanche Metronomy était fabuleux. Le set est plus rock que la dernière fois, disons analogique avec très peu de boucles, beaucoup de guitares et une basse dantesque. 
Le concert commence fort par un super Lately suivi de The Bay en version supersonique, la basse ultra présente, dansante, dantesque. La reprise par Clara Luciani avec sa basse groovie ne doit pas y être pour rien… Et on enchaine ainsi de suite sur un titre de Forever et un de English Riviera (il n’en manque pas beaucoup pour avoir tout l’album). 
Pas de temps mort, groupe hyper en place, beaucoup de joie communicative, la salle danse ! Après une dizaine de titres bien rock, on se calme un peu avec un Walking in the Dark plus planant. Les chansons s’enchainent sans temps mort : quand certains vont boire un coup en coulisses, les 2 claviers nous font un Lying Low électro de toute beauté, au retour du court rappel c’est Joseph Mount seul avec une guitare et un clavier qui nous font Upset My Girlfriend. 
Les tubes sont là, le contact avec le public aussi, que ce soit Joseph Mont qui s’essaie au Français (sa copine vient de Toulouse, il peut), que ce soit les danses chaloupées d’Oscar Cash (qui arrive tout peroxydé) derrière ses claviers, la présence très en avant de Olugbenga Adelekan et sa grosse basse ou Ana Prior qui a toujours la banane derrière ses fûts. Tous donnent l’impression d’être contents d’être là, de passer et donc de partager un bon moment. 
Le seul défaut ? Le light show n’est pas aussi flamboyant que la dernière fois, c’est beaucoup plus sobre : un drap sur le fond de la scène et des spots. En même temps ça fait plus intimiste, ça va bien avec l’ambiance globale : un petit concert sans prétention ou on s’éclate. Sauf que le Bikini est plein et que c’est Metronomy, ça c’est génial. 



En bref un excellent concert, si Metronomy passe près de chez vous au cours de cette tournée allez les voir ! 

La tracklist : 
Lately (Metronomy Forever) 
The Bay (The English Riviera) 
Whitsand Bay (Metronomy Forever) 
Everything Goes My Way (The English Riviera) 
Wedding Bells (Metronomy Forever) 
Corinne (The English Riviera) 
She Wants (The English Riviera) 
Insecurity (Metronomy Forever) 
Reservoir (Love Letters) 
Walking in the Dark (Metronomy Forever) 
Boy Racers (Love Letters) 
Lying Low (Metronomy Forever) 
I'm Aquarius (Love Letters) 
The End of You Too (Nights Out) 
Old Skool (Summer 08) 
The Look (The English Riviera) 
Love Letters (Love Letters) 
Sex Emoji (Metronomy Forever) 

Rappel: 
Upset My Girlfriend (Metronomy Forever) 
Heartbreaker (Nights Out) 
Salted Caramel Ice Cream (Metronomy Forever)

Metronomy – Metronomy Forever #metronomy


C’est vraiment la mode des doubles albums cette année ! C’est au tour de Metronomy de nous offrir une profusion de titres. 

18 titres, ça demande un peu plus de temps à absorber, mais quand c’est Metronomy c’est plus facile. D’autant que cet album peut paraitre à première vue particulièrement accessible. C’est vrai, mais ce serait réducteur tellement il regorge de trouvailles de production, d’idées, de mélodies accrocheuses, d’émotion et de souvenir. 
Bref il y a plein de chose dedans : de la pop avec des synthés bien sûr, mais aussi des guitares grunges (les tubes Lately, Insecurity, Wedding Bells), du pop rock 90’s tendance Eliott Smith ( Upset My Girlfriend et sa guitare appuyée par un peu d’électro, magnifique), des gimmicks aux synthé à tomber (le clavier très Funky Town de Salted Caramel ice Cream), de la French Touch (Miracle Rooftop), de la House (la génialement entêtante Lying Low qui passerait bien sur leur premier album), du reggae (Walking In The Dark parfaitement planant), de la pop funky (The Light) et même du RnB tendance Frank Ocean (la surprenante conclusion Ur Mixtape). 
Joseph Mount nous livre ce qu’il sait faire de mieux sans se contraindre. On y retrouve tout ce qui fait le son de Metronomy, sa singularité, sa mélancolie, un coté planant par moment, dansant à d’autres, mais sans se contraindre à un exercice de style. C’est moins homogène, plus libre. 
Alors effectivement, si on écoute le vinyle on peut préférer la cohérence de English Riviera, mais il faut saluer la prise de risque. Et à part moi, qui écoute encore des vinyles de nos jours ? 

Bref un très grand album, un peut foutraque mais bourré de supers titres, une sorte de best of mais avec que des nouveaux titres en somme. Bien évidemment ça tourne en boucle, d’autant que ma fille adore. « Papa, on met le volcan ? » 




lundi 14 octobre 2019

Whitney – Forever Turned Around #whitney



Rien à voir avec l’interprète de Bodyguard. Whitney est composé de 2 américains qui ne versent pas dans le RnB. C’est de la pop !
Je vous dois un mea-culpa, je suis totalement passé à côté du premier album de ce groupe et je ne sais pas comment : il est super, les 2 membres viennent de Smith Western, c’est des potes de Jonathan Rado (Foxygen) et de Justin Vernon (Bon Iver). Bref pas d’excuse.
Je vais rendre justice tout de suite : Whitney est un super groupe avec 2 super albums au compteur.
Tout d’abord Light Upon the Like (avec la sublime No Woman, un tube !), le premier album plus classique et plus proche du soft-rock de Smith Western (et donc de Colum Omori…), un peu de folk et de country en ajout. Forever Trned Around se la joue plus ample, avec des arrangements plus luxurieux, plus de cuivres, de soul. Niveau composition, les albums sont tous les 2 de très haut niveau. C’est délicat, c’est accrocheur, on ne pense qu’à siffloter.
C’est donc 2 disques pour le prix d’un que j’ai découvert ! Et je suis super fan ! à écouter sans modération.

Du premier album :
 



… Et du second :









 

John Myrtle – Here’s John Myrtle #johnmyrtle

 
 

N’allez pas chercher du nouveau dans cet EP. C’est hyper classique, pop à souhait, très Beatles, on pense aussi aux Kinks (Cyril The Slug), légèrement ensoleillé par la West Coast.
C’est sympa, les mélodies supers.
Bon d’accord on a vite fait le tour des 5 titres, mais c’est bien épicétou !
 
Vivement la suite !
 


 

Kishi Bashi – Omoiyari #kishibushi



Derrière cet artiste japo-américains et un album qui traite d’un sujet idoine : le parcage en camp des japonais pendant la seconde guerre mondiale, on trouve un super album pop. Légèrement folk, pas si mélancolique que ça compte tenu du sujet, produit comme il faut avec ce qu’il faut de violons de cœurs qui font wouhou et de cuivres.
En un mot un album très délicat qui fait plaisir à écouter. Et une belle découverte.



JE Sunde - JE Sunde #jesunde


 
Voici une belle découverte folk de l’année. Alors bien sur rien de révolutionnaire sur ce point, c’est folk, pop, orchestré comme il faut (avec un peu de modernité mais pas trop quand même) Pas très joyeux non plus, mais comme toujours dans la folk ce n’est pas ce qu’on recherche. Il y a de l’émotion dans ces balades, de la sincérité, voir un peu de naïveté et c’est ça l’essentiel.