vendredi 20 juillet 2018

Dirty Projectors – Lamp Lit Prose #dirtyprojector


Le dernier album de Dirty Projectors m’avait irrité : il y avait des choses magnifiques, de superbes mélodies, de bonnes idées de production mais tout de suite massacrées dans le même titre. Trop expérimental et torturé pour moi… D’un autre coté le garçon était en pleine rupture et en avait gros ! 

Un an après, revoilà David Longsteth, leader de Dirty Projectors, de retour avec un projet bien plus lisible, plus joyeux aussi. Il continue une inspiration RnB déjà creusée dans le précédent mais laisse revenir les guitares. Surtout il laisse revenir de la lumière. De la lumière, du jazz (Feel It All très Chet Becker), du power pop 90’s (Zombie Conqueror), de la pop classique (Blue Bird), de la folk classique aussi (That’s A Lifesyle, You’re the One), du funk à la Michael Jackson (I Feel Energy), de l’afro pop (le tubesque Break-Thru), de la soul, du RnB (What Is The Time), du vocoder (Right Now) et une flopée d’invités prestigieux (Rosdam de Vampire Weekend, Haim, Robin Pecknold de Fleet Foxes, Syd de The Internet). 

Beaucoup moins alambiqué, mais toujours ambitieux et richement produit, beaucoup plus joyeux mais sans être vide, Lamp Lit Prose est un bon album, pas forcément immédiat mais plutôt de ceux qu’il faut écouter attentivement pour saisir les nuances.

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