Direction le centre-ville et le connexion live ou nous avions déjà vu Motorama
il y a 2 semaines.
Je
n’avais pas bien potassé leurs albums respectifs mais ce n’est pas grave.
C’est
Julien Pras qui commence, tout seul sur scène avec sa guitare. Bon déjà le gars
est petit, mais vraiment petit, après il est un peu dégarni et une furieuse
allure de 68ard Ariègeois, on s’attend plus à avoir un animateur qui va nous
faire découvrir la musique médiévale spécifique du Tarn qu’un joueur de Pop.
Mais c’est bien lui, on reconnait les chansons, l’exercice Guitare acoustique /
voix change un peu le rendu et n’émeut pas trop la foule… Faut dire que l’homme
manque sérieusement de charisme : quand il ne chante pas, il bafouille au
micro, passe son temps à réaccorder sa guitare en s’excusant. Bref ce n’est pas
folichon même plutôt morne tout ça. Alors oui il chante bien, les chansons sont
sympas mais ça ne casse pas 4 pattes à un canard…
C’est
maintenant au tour de Jil Is Lucky de monter sur scène, ou plutôt d’envahir la
scène : 1 batteur, 1 bassiste, 1 chanteur/guitare sèche, 1 guitariste, 2
claviers. 6 personnes sur la petite scène, ça fait vite encombré !
« Bonjour Toulouse, on est vraiment trop contents d’être là et de repartir
en tournée ».
Ça commence
fort, c’est hyper carré et ça n’a vraiment rien à voir avec mes souvenirs (The
Wanderer (la pub Kenzo) et When I’m alone), c’est très pop, assez rythmé,
avec des harmonies vocales de folie, le bassiste et frère du chanteur est
vraiment énorme sur ce point. En fait si j’avais écouté le dernier album
j’aurais été moins surpris. Et oui l’album sorti en ce début d’année est très
très différent du précédent ! Beaucoup plus pop synthé typé 80’s et
vraiment très produit. D’ailleurs il est vraiment super je trouve !
Sur scène
c’est entre les deux albums, un peu folk, un peu pop. Le groupe a une bonne
présence et arrive même à faire chanter le publique sur la deuxième chanson,
bravo ! Certaines des chansons du précédent album sont bien modifiées et
adaptées (dont une version boostée avec un beat Rap du tube The Wanderer)
d’autres sont jouées comme tel (without you, I may be late). Bref du bel
ouvrage, et ça bouge bien !
Pour le
rappel, ils ne sont que 2 à descendre : le chanteur et une guitare sèche
et le claviériste avec un violoncelle. Les prochaines chansons seront
acoustiques et sans amplification ni micro. Le silence ce fait et c’est parti
pour les plus vielles chansons : The Wanderer revient, Supernova puis When
I’m alone avec le groupe au complet (bassiste au jambé, batteur au saxo,
clavier toujours au violoncelle) puis ce fut Judah Loew’s Mistake et sa remonté
Klezner sur la fin avec le groupe revenant un a un à leurs instruments
d’origine. Le concert a tout à coup viré musique de rue, le chant est plus
déclamé.
Et le
concert se termine sur Hovering Machine, très rock prog, grosse influence Pink
Floyd période Wish You Were Here / Animals. Le groupe finit littéralement en
transe et ça fait du bien !
Bref un
très bon concert, un groupe très sympa, un leader peut être un peu bavard entre
les chansons, mais on a l’impression que c’est pour meubler pendant que les
autres accordent leur instrus !
Je vous
conseille d’aller voir, mais avant d’écouter leur nouvel album pour valider le
tournant électro pop. Jil Is Lucky en concert, c’est juste entre les 2
albums !