jeudi 20 février 2014

Cascadeur - Ghost Surfer



Vous avez déjà surement du entendre le single de Cascadeur, nommé aussi Ghost Surfer, diffusé sur toute les bonnes radios depuis la rentrée. Et bien voici l’album de Cascadeur, un autre français avec un casque, mais lui c’est normal il est cascadeur (peut-être même catcheur, pilote de rallye, il paraitrait même qu’on a perdu sa trace lors d’un raid à Bornéo).
Autant le dire tout de suite c’est une sacrée claque. On a énormément d’ambition (et de l’engagement aussi comme on dit dans les émissions culinaires) dans cet album. Comment définir le son de Cascadeur ? C’est très pop, très produit, plutôt classique, avec corde, un peu de synthé, des chœurs, de la guitare, de belles mélodies, des ponts, de la pop quoi. Je cherche mes mots pour décrire tout ça, je dirais subtile et délicat.
On a beaucoup comparé Cascadeur à Christophe ou Polnareff, et même s’il ne chante pas en français, on peut reconnaitre une certaine parenté dans la voix et dans l’arrangement (surtout sur les chansons très piano). Et ce n’est surement pas un hasard si justement Christophe chante Collector sur cet album. Seul chanson en français et potentiel tube en langue française, avec chœur et arrangements type orchestre de chambre. D’ailleurs il y a d’autres invités sur cet album, Cousin Hubert s’est entouré de ses potes de Midlake et d’une soprano belge, qui d’ailleurs officie superbement sur Casino, donnant des airs d’Ecstasy Of Gold, l’ombre d’Ennio Morricone plane sur ce super titre d’ouverture. La première partie de l’album est plutôt joyeuse, les morceaux sont fabuleux et léger : Casino donc, Visage Pâle, Ghost Surfer et Mohawk (ma préférée de l’album, un peu de Local Natives). Kisses et son piano voix fait penser à du Paul Williams, tout en délicatesse. Après Mohawk, on enchaine ensuite sur une partie plus orchestrée, piano cordes à la manière d’une Agnes Orbel, notamment sur The Crossing ou Laydyday. Scarface puis White Space nous renvoie dans l’ambiance du début de l’album avant d’enchainer sur deux morceaux à cheval entre Air, Pink Floyd et Woodkid, planant à souhait. On enchaine sur Christophe et Collector avant de finir l’album sur Road Movie Part I et II, dans un esprit très rock progressif, du Air avec des cordes, du bon boulot.
Je ne serais que vous conseiller ce magnifique album et guetter les apparitions sur scène du bonhomme. Il tourne pas mal en France mais peu dans le sud-ouest… Pour les Parisiens, il passe au Bataclan en mars.


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