lundi 28 avril 2014

Metronomy Live au Zénith 25 avril 2014


Vendredi dernier, gros évènement pour Toulouse, Metronomy Live, malheureusement ce n’était pas au Bikini mais au Zénith. Mais bon après tout le concert de Phoenix dans le même lieu était vraiment top.

Pourtant ça commence mal, très mal même. On arrive à 20h20, pour un billet indiquant 20h30 et la première partie est déjà commencée, et même plutôt carrément engagée. Grosse déception car on voulait vraiment la voir cette première partie : c’était Petit Fantôme.

On a quand même pu entendre 2 chansons et demi (snif). C’était d’ailleurs très bien. François de François and the Atlas Mountain est à la guitare, ça sonne furieusement plus rock qu’en album, c’était super. Quel dommage de n’avoir pu entendre que 2 chansons. D’autant que la dernière fois qu’ils étaient passé à Toulouse c’était le même soir que Motorama et Garciaphone. On avait fait un choix, en partie en se disant qu’on les verrait en première partie de Metronomy. Déception. 

Bon on a quand même acheté un vinyle numéroté et imprimé à la sortie.

Donc 20h35 première partie faite. Ça ne traine pas… Peut-être qu’ils ont réservés un resto en ville après. 20h50 ça commence.

Ça commence direct par Monstruous, très sympathique et première claque, Joseph Mount chante vraiment très bien, c’est prenant, juste l’orgue et la voix. C’est un peu moins bon quand la basse synthétique se met en place : trop forte, mais vraiment trop forte. A faire vibrer toute la salle et à faire mal aux oreilles. C’est d’ailleurs la seule – mais pas des moindres – critique du concert : c’était trop fort ! Et donc quelque fois ça bouffait sévèrement la subtilité des chansons. Tout le dernier album, la quasi-totalité de The English Riviera y passent, on retoruve aussi 4 5 titres des albums précédents.



Le passage au live est vraiment super : peu d’utilisation de boite à rythme, pas de boucle, un rendu plus humain donc. Love Letter est plutôt sympa, mais c’est surtout The Look et The Bay qui déchire tout ! On notera aussi The Upsetter, vraiment la plus émouvante du set, avec la guitare sèche et les chœurs parfaits.

On ne peut pas parler du show sans le visuel, partie intégrante de la prestation. Tout est fait pour se croire dans un film de Wes Anderson, décor en 2D un peu carton-pâte, costumes blanc, chemise noir dans un style dandy kitsh identiques, surjeu d’Oscar Cash qui mime les chansons avec un déhanchement sensationnel, sophistication du light show, les trois pupitres qui s’illuminent, les trois énormes boules à facettes, le petit jeu de scène lors du rappel sur Some Written et bien entendu le très théâtral salut final. Bref, visuellement c’est beau !


Je m’attendais à voir plutôt un leader qui impose à son groupe mais force et d’admettre que tout le monde a sa place sur scène et que Joseph Mount ne tire pas du tout la couverture sur lui : Boy Racers, instrumentale, se fait sans lui sur scène, porté par Olugbenga Adelekan, le bassiste. Parlons un peu de lui et de son look improbable avec sa banane afro -vous voyez le concept ?- On se croirait avec le sosie de Ruby Rodd dans le 5ème élément. Oscar Cash, le cousin du chanteur officie aussi au chant à un moment dans un style très la croisière s’amuse, chanson plutôt comique avec intonation music-hall. Ça passe tout seul, c’est distrayant. D’autant plus qu’il passe le reste du temps derrière son comptoir/ piano à jouer les barmen et à mimer les chansons. Et comme en plus c’est le sosie de Jean-Pierre Foucault jeune, c’est plutôt comique. Et bien sûr il y a Everything Goes My Way chantée par Anna Prior qui est à la batterie.

Globalement tout le monde semble content d’être là, Joseph Mount s’essaie à un peu de Français entre les chansons (ses phrases se terminent souvent en anglais quand même), la bonne humeur et de mise et le spectacle est très carré, plutôt bien préparé.

En résumé, un très bon concert, rythmé, dansant, beau, amusant, sympathique mais un peu perturbé par la basse trop présente (et c’est vraiment un euphémisme…). Ah si ça avait été au Bikini…





1 commentaire:

  1. Je les vois en fin d'année à Paris, peut être que le live me réconciliera avec leur dernier album auquel je n'ai pas accroché... :-)

    A+

    RépondreSupprimer