mardi 12 août 2014

ALB – Come Out ! It’s Beautiful



Ça faisait longtemps que je cherchais l’album d’ALB, et je l’ai enfin trouvé. Mais la beauté de l’album m’a récompensé de l’attente !

ALB est un groupe français. En fait ce n’est plus trop un groupe mais une seule personne : Clément Daquin. Et comme beaucoup d’autre frenchy, il participe au renouveau de la pop. Et on peut dire qu’on se retrouve face à une leçon de pop music. ALB ose tout : la pop classique avec piano (Hypoballad, Back To The Sun, Ashes, même si ce n’est pas sur la totalité de la chanson), la synth pop (Oh ! Louise, The Road) et la pop symphonique Pink Floydienne en passant par des bidouillages et expérimentations. Dont les intermèdes Nature Synthétique de bruits divers, très Pink Floyd dans l’intention. Saborder le solo de cuivre qu’on vient de lancer ? Pas de problème et c’est le coup de génie fou de la fin de Never Miss You. Bon, des fois ça va trop loin : pourquoi cette flute à bec sur Hypoballad ? Parce que les Beatles l’ont fait sur Fool On The Hill ? Non là c’est dur, des souvenirs de collège remontent. Brrrr ce son mais fait vraiment froid dans le dos. Mais bon ce n’est que 20 s… Le reste de l’album est vraiment sympa, étonnant par moment. On y trouve bon nombre de tubes instantanés : She Said est sautillante à souhait, avec Clap clap à la main et guitare compacte, on dirait du Darwin Deez. Brand New Start nous propose un rock de la fin des 70’s genre Elvis Costello, matraquage de basse cold wave(qui fait penser aussi à Come Closer de Miles Kane), guitare saturée, orgue prenant et touche d’originalité : des chœurs légers. Golden Chains nous fait voyager vers les caraïbes, à la manière de Vampire Weekend ou plus récemment de We Were Evergreen, le tout avec un clavier au son 8 bits digne d’une Gameboy et des chœurs aux sonorités africaines, une tube énorme. Il y a aussi Whispers Under The Moonlight, super tube déjà connu (pub Peugeot et bande son de 20 ans d’écart), qui combine envolée Pink Floydiennes période Dark Side Of The Moon, et pop concise classique, parfaite. Il y a aussi The Road et son italian disco qui en ferait un titre parfait pour Drive ou sa suite.

Encore une fois la scène française frappe juste avec cette (électro) pop ambitieuse et bien sentie. L’album est dur à trouver mais il vaut le détour. Vraiment l’une des découvertes de l’année. Espérons une médiatisation un peu plus grande du groupe. On entend déjà Whispers Under The Moonlight à la radio, il n’y a pas de raison que le soufflé retombe.

En plus ils passent sur Toulouse en concert en octobre, chic !


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