mardi 12 août 2014

Jungle – Jungle



Après Disclosure et sa house-pop, voici la nouvelle sensation venue d’Angleterre. Jungle s’intéresse plutôt à la soul et au funk.
A partir de beats lents et basse rondouillette, Jungle nous propose quelque chose de très Soul, très funk donc, mais de 2014, sans oublier les apports du Hip hop (pour les beats) et de l’électro (claviers à effets, d’ailleurs superbes). Ça groove à mort, c’est suave, souvent lent – disons plutôt langoureux, humide, la jungle quoi !
Alors je vous préviens tout de suite, cet album peut nécessiter plusieurs écoutes pour rentrer dedans. Très produit, minutieux, luxuriant même dans ses arrangements, il nécessite une écoute attentive pour en apprécier les nuances et passer au-dessus du côté musique d’ambiance (sauf si vous êtes un inconditionnel de la Soul et du Funk, ce que je ne suis pas). On peut aussi mettre à font et se trémousser comme sur du Chic un peu crado, ça marche aussi.
The Heat, Accelerate, Busy Earnin’ et ses cuivres synthés qui donne un petit côté Asteroid Galaxy Tour, Platoon et Time, voilà pour les singles, massés au début d’album. Mais il y a le reste de l’album, tout aussi recommandable, un peu moins mémorable mais sans réels défauts comme par exemple Drops, toute calme et beat feutré, comme si on était resté à la porte du club ou Lucky I Got What I Want qui joue plus la carte de l’électro, on attend un décollage, mais la chanson reste contenue, sous tension.
On pourrait reprocher à première vue à cet album une certaine ressemblance des titres, principalement dû à la voix, car si on creuse un peu, chaque chanson a son petit truc de particulier, sa ligne de piano, ses bizarreries (cloches, sons de verre pilé, sirène) et ses reprises de beat et de basse.
Album du mois comme le préconise Magic ? Quand même pas. Mais il faut reconnaitre que c’est plutôt bien fait, et surtout il y règne un vent de nouveauté. Non en fait, c’est du déjà vu dans quelque chose de nouveau (qui a dit comme le dernier Daft Punk ?)

Et apparemment en live c’est l’orgie !

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