vendredi 10 novembre 2017

Beck – Colors #beck


On était habitué aux changements incessants de style avec Beck, mais au finale c’est quand il fait de la pop grand public, plutôt mainstream qu’il surprend le plus. Mon côté indé tend à être déçu par la dernière livraison de Beck, pas assez fofole, pas assez révolutionnaire, pas assez sensible. Mais il y aussi un petit côté plaisir coupable dans cet album. Un petit côté « quel est le mal de faire de la musique populaire quand elle est bien faite ». Car oui c’est plutôt bien fait. Et surtout plutôt accrocheur. On a vraiment l’impression que Beck s’est dit « et puis pourquoi pas moi, je peux faire un bon album mainstream, la preuve ».

Sinon rien de bien neuf niveau idée, Beck creuse un sillon déjà bien appuyé par MGMT ou Foster The People ou dans une moindre mesure Phoenix, de la power pop à grand renfort de synthé, de basses numériques et une production qui n’a pas froid aux yeux.

Alors je n’aime spécialement, la trop 90’s I’m So Free, Wow très RnB non plus. Mais j’aime beaucoup No Distraction, très Police / Tears For Fears joué par Phoenix. Seventh Heaven et Dear Life me touche bien aussi. Peut-être un peu moins le single très Foster The People Dreams ou Up All Night. Encore que.

A vous de vous faire une idée, pour ma part je prends cet album comme il est : un exercice de style mainstream à la production très léchée à mille lieues de la délicatesse folk du précédent album de Beck. Et il faut admettre que je l’aime bien.
 
 
 

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