mardi 30 janvier 2018

Baxter Dury – Prince Of Tears #baxterdury



 C’est l’heure de la gueule de bois et de la dépression post rupture pour Baxter Dury. Le plus gainsbourien des chanteurs anglais, nous sort le plus gainsbourien des albums de l’année et fait comme son modèle, s’invente son Gainsbarre. Baxter chante de moins en moins, parle de plus en plus, toujours avec son accent cokney à couper au couteau, s’entoure de chœurs féminins, introduit des cordes, navigue entre des compositions symphoniques (Miami, Prince Of Tears), synth pop et rock.
L’habillage a beau être joli, la production somptueuse, les instrus accrocheuses, les chants féminins cristallins, ce qu’on retient le plus de cet album, c’est le ton revanchard, acide, hautain et désabusé de Baxter, en parfait décalage avec la légèreté de son précédent album It’s A Pleasure. C’est déprimant, déchirant mais c’est beau.
Sur scène il arrivait sur un canard gonflable, ça semble moins être dans l’air du temps… d’autant qu’il buvait déjà pas mal sur scène, qu’est-ce que ça va être maintenant !
On lui souhaite quand même d’aller mieux, même si sa dépression peut nous donner de beaux moments de musique comme sur le titre éponyme Prince Of Tears.







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