vendredi 30 mars 2018

Barbagallo - Danse Dans Les Ailleurs #barbagallo

 
 
Julien Barbagallo c’est le batteur de Tame Impala, excusez du peu. Si on rajoute qu’il a aussi joué au sein d'Hyperclean, de Tahiti 80, d'Aquaserge, ça impressionne encore plus.

Je n’avais pas trop écouté les 2 précédents albums, mais cette fois je m’y suis mis. Je suis passé outre le qualificatif « chanson française » et j’ai fait abstraction du français. Et bien m’en a pris. Car ici on est vraiment dans de la pop. On pense très fortement à de la pop française du type les Innocents (les textes sont sur la même genre de poésie à l’apparence assez abscons, les vocalises des Mains Lentes), Baden Baden, O (je n’ai d’ailleurs pas fait de chronique de son immense album, il faut que j’y remédie même si ça a un an), François and The Atlas Mountain et donc Petit Fantome (sur Bouche Sauvage), et pour ce qui est plus vieux, Souchon, voire son fils (sur L’échappée), Christophe (sur Longtemps Possible) et même Brassens (oui quand on y pense sur les couplets des Mains Lentes).

L’album est très bien produit, plutôt ambitieux, intime, et on y trouve vraiment des titres très entêtants comme l’Échappée, Les Mains Lentes, l’Offrande (avec Kings Of Convenience en backing vocal, pas mal). C’est lumineux, presque sensuel, ça donne envie de se balader dans la campagne dans une fin d’après-midi d’été. 

Merde, il pleut et il fait 10°C…





Et en bonus, un remix d'un titre de son précédent album par Kevin Parker (Tame Impala) himself.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire