mercredi 11 décembre 2013

Concert de Juvéniles au Connexion




Faute de baby-sitter c’est sans ma femme et avec une place à revendre que j’arrive au connexion, légèrement en retard par rapport à l’heure du billet, mais vraiment en avance par rapport au début du concert. Après 10 minutes d’attendre devant je réussis à revendre la place, vite rentrons dépenser ça au bar !
C’est International Hyper Rythmique qui fait la première partie. Composé de 2 guitaristes, une batteuse synthé boite à rythme et d’une chanteuse bassiste. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils doivent apprécier The XX… ça ressemble vraiment énormément, même rythmique, même son de guitare, même chant. Peut-être un peu moins dépouillé. Le résultat même s’il est du coup peu innovant est assez plaisant, d’autant qu’il n’y a pas (peu) de fautes de goût ou de frappe. Disons que j’ai trouvé ça pas mal (je ne suis pas un fan de the XX), et le pote qui était avec moi a vraiment bien aimé. A noter : le guitariste qui fait très peur, tendance Walking Dead…

Après une pause assez conséquente (quasi 2 pintes), voilà Juvéniles, à prononcer à la française. Juveniles c’est un chanteur guitariste bidouilleur électro, un batteur (les 2 membres fondateurs), un bassiste, jouer de cloche de samba, bidouilleur électro au look de Franky Vincent (moustache, chemise et coupe prince de bel air de série) et un clavier, aussi bidouilleur électro. Je dis bidouilleur car j’ai aucune idée de ce que peut être leur boite faisant des bruits hyper chelou, mix de boite à rythme avec des pédales de disto de guitare posés dessus.




Le spectacle est très pro, le son est parfait, tout est super bien calé, prenant, bien ficelé. Le chant est comme sur l’album, assez grave, très juste, et oui il est tout jeune le chanteur.

Les chansons sont assez modifiées par rapport à l’album, un peu plus boosté pour le live, un peu plus rock. On peut dire que ça envoie vraiment pas mal, ça s’étire un peu en électro quand il faut (le final très bon), en rock quand il faut (une des nouvelles chansons, sans synthé), ça rend le tout assez éclectique et surtout ça fait moins synthétique que sur l’album, l’apport de la basse, de la guitare et des chœurs y sont pour beaucoup. Le truc qui finalement ressort de ce concert et que je n’avais pas vu trop sur l’album, c’est l’inspiration The Rapture, tendance Peaces Of The People We Love (en concert c’est génial); c’est assez frappant quand le bassiste empoigne l’Agogo (double cloches de samba) ou tape sur les cloches plastiques, ça groove sévère ! 


On a eu droit à de nouvelles chansons qui laissent augurer de bonnes choses pour un prochain album. Et finalement sur tout le set c’est peut être We Are Young leur premier tube qui est moins bien, car trop synthétique. Ils ont évolués, et vraiment dans le bon sens ! Espérons qu’ils gardent le bassiste pour le prochain album, il apporte beaucoup au son. Le set passe en un seul bloc, pas de pause entre les morceaux, le rythme est maintenu par le clavier, une boucle ou la batterie pendant les changements d’instruments. Pas de rappel non plus, mais avec 13 chansons jouées, ce n’est pas non plus un scandale (bon il manquait Washed Away).


Au final, on a un très bon concert, très pro, au son assez parfait, fait par un groupe motivé, qui se fait plaisir (le passage disco funk sur Fantasy est vraiment hyper jouissif).


Surpris par leur succès, ils n’ont toujours pas pressé de vinyles, ils n’ont reçu les tshirt que la semaine dernière, dommage j’ai donc fait dédicacer ma place !

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