lundi 29 septembre 2014

Ty Segall – Manipulator - #tysegall #manipulator



J’avoue que je n’ai pas suivi ses innombrables sorties (8 albums en 5 ans, sans compter les sides projects) et c’est donc par la fin que je commence la discographie du prolifique Ty Segall. Apparemment c’est le meilleur album, donc tant mieux !
Alors le moins que l’on puisse dire c’est que c’est rock. A l’origine même garage rock. Mais pas que. Il y a aussi beaucoup de glam rock, tendance Bowie 70’s et T Rex, batterie et glitter guitare, basse rondouillarde, sans oublier la voix haute perchée, limite androgyne. Il y a aussi les alternances guitare acoustique / électrique, et bien sur l’intro de the Faker, plutôt Bowie non ? D’ailleurs les dernières photos de Ty le montre transformé en glam rocker, maquillage à paillette en prime. 
On note aussi quelques touches de psychédélisme, comme l’orgue de Manipulator, avec en prime une basse fuzz très The Seeds (le côté garage). Mais ce qui transparait le plus c’est le côté grunge : les riffs sales, le fuzz et la disto dégoulinante et lourde. L’ombre de Kurt Cobain n’est pas bien loin : On trouve comme sur Nevermind ce côté pop mais à la fois ce côté bourrin sans concession.
Alors oui j’ai oublié de le dire, il y a 17 titres, c’est beaucoup, c’est ce qu’on appelle un double LP. Et donc sur 17 titres on peut aller vers différentes orientations. Ça peut aussi être un peu indigeste, même il faut reconnaitre qu’il n’y a pas ou peu de morceaux de mauvaise qualité. Rock garage, glam rock, pop légère, psychédélisme, hard tendance 70’s (Led Zep, Black Sabath), grunge tout est mélangé de titre en titre mais aussi dans la même chanson. Et on se retrouve malheureusement avec des titres qui se ressemblent dans la structure : démarrage en douceur, montée en puissance, disto, et final un peu bourrin.
Enfin je dis ça mais on peut garder bon nombre de titres dans tout ça : Manipulator (un peu psychédélique et garage), The Singer (et la guitare qui n’aurait pas déplu à John Lennon - Revolution version single - sonorité un peu grunge, intro et solo très Soundgarden dans l’idée. solo aux sonorités crados), The Faker (un petit côté Arcade Fire dans la structure au début, et bien sûr du Bowie, vous ne trouvez pas ?), Mister Main (très 90’s, The Breeders, Kula Shaker, Ocean Color Scene, ce genre de chose). Les plus bourrins apprécieront The Feel, Susie Thum et It’s Over.
Enfin en tout cas il y a du grain à moudre avec cet album, mélange d’une compile Nuggets et de grunge 90’s à chemise de bucherons tendance Soundgarden ou Nirvana.



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