jeudi 14 avril 2016

Tindersticks – The Waiting Room #tindersticks



Je ne suis pas un grand adepte de Tindersticks, disons que je suis passé à côté et qu’il faut que je me rattrape, d’autant qu’un album de ce groupe fait partie des perles de l’anti discothèque idéale. En écoutant cet album on a tout de suite une impression de maturité, de calme. C’est subtil, la production bien sûr est fabuleuse avec des touches électro bien senties, une rythmique afro toute en légèreté par moment, une basse funky, des violons, des bois, des cuivres afrobeat très chauds, un glockenspiel tout mignon, des steal drums. Le tout enveloppé par une voix de crooner, limite d’outre-tombe avec échos. C’est plutôt calme, planant et surtout très cinématographique. On imagine des images derrière tout ça, un western spaghetti moderne comme sur le premier titre instrumental avec sa rythmique et basse très « italienne », l’Afrique (Help Yourself), des balades bucoliques, un retour en enfance façon Amélie Poulain (Planting Holes), une ambiance automnale en forêt (Hey Lucida) ou la froideur électrique de la ville par moment (le début de Fear Of Emptiness). Normal cet enregistrement accompagne un projet de film.

Je n’arrive pas à trouver vraiment de titre qui pourrait ressortir, l’album s’écoute en entier, c’est un tout. Plaisant et planant.

S’il fait froid dehors, allumez-vous un feu et écoutez ce disque tranquillement dans un fauteuil confortable, vous voyagerez pour pas cher.

Ce n’est pas vraiment une musique de fond, ça s’écoute, ça se vit. Que ce soit au casque ou chez soi sur sa chaine.

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