mardi 10 janvier 2017

Cullen Omori – New Misery #cullenomori



Gros mea culpa : je suis totalement passé à côté de cet album sorti en mars dernier. Comme quoi, ça a du bon d’acheter le best of musique des Inrocks (peut-être d’ailleurs d’autres oublis vont venir s’inviter sur ce début de 2017). A y repenser, je crois que mon beau père m’en avait parlé aussi à l’époque, mais mars était très rempli en sorties…

Enfin bref, dit comme ça Cullen Omori, ça ne me parle pas vraiment, mais quand on dit leader des Smith Western, tout de suite ça me parle plus ! Les Smith Western ont splitté, c’est donc en solo que Cullen reprend le flambeau, à peu de chose près où le sublime Soft Will nous avait laissés.

Car c’est un vrai prolongement du dernier (magnifique) album des Smith Western. La voix bien sûr, cotonneuse et réconfortante, mais aussi les arrangements, les arpèges de guitares, marque de fabrique des groupes nostalgiques de la « pop anglaise triste » des Smiths, et bien sûr cette immédiateté pop. Ça sonne évidemment très très Beatles, sans même s’en excuser d’ailleurs ! On pourrait arguer que Cullen n’est qu’un copieur, mais, comme avec The Leisure Society, on reste accroché par la mélodie, la finesse des arrangements, la délicatesse globale. En fait, en mélangeant le déjà plus qu’entendu on arrive au final à quelque chose de plutôt frais. C’est un peu plus power pop que the Leisure Society, un peu moins anglais, plus américain, un peu Brendan Benson.

L’album en entier est une excellente surprise, plus homogène d’ailleurs que Soft Will qui souffrait de l’écart de qualité entre l’indétrônable 3AM Spiritual et le reste de l’album. Ici on enchaine les perles mélodiques : New Misery très Lennon, Two Kinds très sympathique, Hey Girl proche de 3AM Spiritual (le phrasé si particulier y est pour beaucoup !), And Yet The World Still Turns une ballade avec une batterie appuyée typée 90’s Synthetic Romance ou Sour Silk par exemple.

Indispensable pour les amoureux de la pop, à ranger à coté de The Leisure Society ou d’Avi Buffalo.


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