lundi 2 octobre 2017

Concert des Flamin’ Groovies, Connexion Live Toulouse, 12 septembre 2017



En voyant les affiches dans les rues de Toulouse, certains ont pensé que c’était un tribute to the Flamin’ Groovies qui passait au Connexion. Mais non ce sont bien les vrai Flamin’ Groovies qui passent dans un petit bar du centre-ville. Ils sont encore en vie ? La preuve que oui.

Alors oui, commençons par un peu d’histoire, parce que tout le monde ne connait pas les Flamin’ Groovies. C’est un groupe américain de rock qui s’est formé à la fin des années 60. Considéré par beaucoup comme les inventeurs du power pop. En effet, sur des bases plutôt pop et mélodiques avec harmonies vocales et compagnie, les groovies introduisent un peu de rock : une rythmique plus enjouée héritée du rock fifties, une basse bien en place et une guitare corrosive pendant que la rythmique très Byrdsienne ne bouge pas d’un poil. Très stroksien vous me direz, effectivement les Strokes pourraient être considérés comme les descendants de Television, qui sont des descendants des Flamin’ Groovies.

Bref après de nombreuses et longues brouilles, les 2 leaders se sont remis ensemble et on même sorti un album cette année. Et les voilà au Connexion en ce mardi soir. Le moins qu’on puisse dire c’est que la moyenne d’âge n’est pas la même que d’habitude. La salle est remplie ce qu’il faut et la première partie envoie bien dans un style Rolling Stones période Sticky Finger. Du Honkie Tonk pur jus avec des mecs qui se font plaisir et qui sont on ne peut plus honorés de faire la première partie des Flamin’ Groovies. Ça sonne bien, c’est sympa, on se sent direct dans un bar du Middle West.

Après une courte pause pour changer les instruments et faire un peu de réglages, le groupe arrive sur scène et commence velu.
 

Parlons un peu du look de Cyril Jordan et de sa magnifique moumoutte, un truc de malade, très Phil Spector dans l’idée, vraiment horrible. Surtout avec sa chemise ultra-slim, boutonnée jusqu’en haut. Chris Wilson est plus conventionnel pour le coup, avec une dégaine à jouer dans un bar, ça tombe bien.

Parlons du son : un vrai mur du son, ça envoie un truc de malade, la guitare au corps transparent de Cyril Jordan lacère tout sur son passage, la basse aussi vaut son pesant de cacahouète. Bon du coup il faudra quelques titres pour avoir un réglage cohérent, et qu’on entende les voix des chanteurs, couvertes par la guitare lead.
En tout cas ça décape, on était dans un vrai concert de rock. Des titres qui envoient, de l’énergie, de la mélodie, de l’autodérision…
 
 
Et ce soir on a eu l’impression de se retrouver dans les années 80, dans un obscur club new yorkais. Les téléphones portables en plus…

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