lundi 9 octobre 2017

Nick Mulvey – Wake Up Now #nickmulvey


Cucurucu avait été estampillé tube de l’été 2014 par mon beau-père. Sa définition du tube de l’été n’est pas vraiment la même que celle de FUN Radio ou Virgin Radio, mais moi je préfère la sienne. On y trouve des groupes forcément pas connus comme Beautiful South, des gars comme Max Jury aussi. Bon des fois il y a des gens connu aussi, mais ce n’est pas le critère. Bref Nick Mulvey avait placé un titre de son premier album dans le très prisé classement de Jacques. Très prisé de ceux qui connaissent (et qui d’ailleurs lisent tous mon blog !).
Après 3 ans d’absence et de silence, voilà le bon vieux Nick de retour. Le silence, on le comprend après l’avoir vu sur scène s’excuser mille fois d’être là. Du genre timide le Nick. Cette fois il s’est gouré sur le timing et sort son album après l’été, dommage pour le classement Jacques, car il est encore plus ensoleillé que le précédent.
Son folk se nourrit de plus en plus d’influences africaines et sud-américaines qu’on entrapercevait déjà sur le précédent. Du coup l’album est beaucoup plus solaire, et surement beaucoup plus facile d’accès. Je lui promets d’ailleurs un bon succès. Evidemment, après cette définition, on pourrait le classer en digne successeur de Paul Simon. C’est pas faut, mais pas tout à fait vrai non plus…
L’album commence par Unconditional, très dans l’idée de rééditer le coup de Cucurucu ; Mais comme le temps a passé et que l’intention est là, le morceau parait malgré tout nouveau et très frais, il y a des cuivres latins, des chœurs d’Afrique de l’Ouest, une rythmique laid back, la guitare et le chant folk. Ça fonctionne super bien en plus. Dans le même genre, Mountain To Move prolonge l’idée. L’abum oscille allégrement entre emprunt world et surtout africain et folk plus mainstream. On notera Remembering pour l’extrême world, très afro et très bien. On notera in Your Hand pour l’extrême mainstream, tendance Eagle Eye Cherry (je ne sais toujours pas si cette phrase est un compliment ou une insulte, j’ai une relation compliquée avec cette période de ma vie !). C’est parfois dans la même chanson que le twist se fait, comme sur Myela qui twist au milieu entre un folk plaintif plutôt classique et un afro beat très dansant. Je suis aussi sous le charme de Imogen, très folk, voir un peu soul, plutôt intéressante et surtout de l’intermède Lullaby, 1min16 de grâce.

A défaut d’accompagner l’été, laissons cet album illuminer l’automne qui se fait pressant de l’autre côté du carreau.
 
 


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire