lundi 2 octobre 2017

Sufjan Stevens, Bryce Dessner, Nico Muhly, James McAlister – Planetarium #sufjanstevens

 

Je me rends compte que j’ai complètement oublié de vous faire part d’un des meilleurs albums de l’année, un avis totalement subjectif bien entendu. Pourquoi ? Déjà parce qu’on a beau avoir quatre noms dans le titre, on retient surtout Sufjan Stevens sur ce projet, tellement l’album est sa signature. Et j’adore Sufjan Stevens.

Au départ de Planetarium il y a pourtant Nico Muhly, et un projet opératique autour de l’univers. Sufjan, alors entre 2 albums (Age of ADZ et Carrie & Lowell) et de nombreux projets, se lance dans l’aventure et s’occupe de la composition. C’est connu, le garçon aime les concept-albums et là il est servi ! Nico produit et arrange, Bryce Dessner de The National apporte aussi son grain de sel et sa guitare et James Mc Alister s’occupe de la batterie. Ils accoucheront de titres qu’ils joueront en live sans rien enregistrer. Et puis chacun est retourné à sa vie civile après la tournée. 5 ans après, apparait miraculeusement et par surprise (c’est le principe du miracle) cet album, enregistré sans faire de pub. Les chansons datent de 2012, et ça se sent dans l’univers de Sufjan Stevens, on a des fulgurances électro, de la douceur et du dépouillement folk, pile entre ses 2 albums quasiment antinomiques.
De par ce concept astronomique, on flirte sévèrement avec le prog rock, on y trouve beaucoup d’envolées symphoniques et électro très planantes, mais aussi des ballades intimistes magnifiques. Tout comme Neptune qui ouvre l’album, génialissime, Moon, Pluto et Mercury (très Carrie and Lowell) sont aussi dans la même veine. D’autres sont plus électro, comme Venus, sublime ballade, mais aussi comme Jupiter, plus complexe mais très belle également, attention quand même au final chaotique qui envoie la vache d’Atom Heart Mother dans l’espace. On trouve aussi des morceaux peut être un peu trop prog rock et new age comme Earth et ses 15 minutes ou Saturne qui tranche trop avec le reste de l’album avec son côté trop électro, j’aime pas trop Mars non plus d’ailleurs.
Bref c’est fourni quand on compte toutes les planètes du système solaire et les intermèdes, et en plus c’est hétéroclite. Il existe 2 façons d’écouter l’album : en extrayant les titres plus conventionnels, et on se retrouve avec un bon album de Sufjan Stevens. Ou bien prendre l’album comme il est, grandiose, débordant, grandiloquant et boursouflé par moment, mais génial. Pour ma part je navigue entre les 2. Quand je n’ai pas le temps ni la force de me faire l’album complet, qui est long et demande de l’attention, je me sors les petites pépites que sont Mercury, Neptune, Pluto ou Venus. Et parfois on peut même gagner un aller-retour Jupiter.




la même en live....

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