vendredi 18 octobre 2019

Metronomy – Metronomy Forever #metronomy


C’est vraiment la mode des doubles albums cette année ! C’est au tour de Metronomy de nous offrir une profusion de titres. 

18 titres, ça demande un peu plus de temps à absorber, mais quand c’est Metronomy c’est plus facile. D’autant que cet album peut paraitre à première vue particulièrement accessible. C’est vrai, mais ce serait réducteur tellement il regorge de trouvailles de production, d’idées, de mélodies accrocheuses, d’émotion et de souvenir. 
Bref il y a plein de chose dedans : de la pop avec des synthés bien sûr, mais aussi des guitares grunges (les tubes Lately, Insecurity, Wedding Bells), du pop rock 90’s tendance Eliott Smith ( Upset My Girlfriend et sa guitare appuyée par un peu d’électro, magnifique), des gimmicks aux synthé à tomber (le clavier très Funky Town de Salted Caramel ice Cream), de la French Touch (Miracle Rooftop), de la House (la génialement entêtante Lying Low qui passerait bien sur leur premier album), du reggae (Walking In The Dark parfaitement planant), de la pop funky (The Light) et même du RnB tendance Frank Ocean (la surprenante conclusion Ur Mixtape). 
Joseph Mount nous livre ce qu’il sait faire de mieux sans se contraindre. On y retrouve tout ce qui fait le son de Metronomy, sa singularité, sa mélancolie, un coté planant par moment, dansant à d’autres, mais sans se contraindre à un exercice de style. C’est moins homogène, plus libre. 
Alors effectivement, si on écoute le vinyle on peut préférer la cohérence de English Riviera, mais il faut saluer la prise de risque. Et à part moi, qui écoute encore des vinyles de nos jours ? 

Bref un très grand album, un peut foutraque mais bourré de supers titres, une sorte de best of mais avec que des nouveaux titres en somme. Bien évidemment ça tourne en boucle, d’autant que ma fille adore. « Papa, on met le volcan ? » 




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