lundi 14 septembre 2015

Foals - What Went Down #foals



Je n’ai jamais été très fan de Foals, un peu trop post punk, un peu trop de disto, de plaintes et de lourdeur. Pas assez pop peut-être. Je ne dis pas que les précédents albums étaient mauvais, je dis que je n’apprécie pas forcement leur œuvre. Il y a bien 2 3 morceaux de leur précédent album Holy Fire qui sont restés (My Number, Last Night), quelques titres d'Antidote mais rien de plus. Je n’attendais donc pas avec impatience What Went Down, malgré les avis dithyrambiques préalablement dispensés par la presse. J’ai donc été agréablement surpris par ce très bon album un peu particulier.

Particulier car un peu schizophrène : on y trouve des choses très pop d’un côté (chose plutôt nouvelle pour les anglais), dansantes, lumineuses, bien faites et de l’autre côté quelque chose de très heavy métal, saturé, sombre, comme en témoigne la chanson éponyme, ouverture et premier single de l’album. Ça déménage, ça sature, c’est énergique, électrique, massif, on reconnait la voix si particulière de Yannis Philippakis, désabusée et colérique, pas vraiment ma tasse de thé… Même si on trouve d’autres morceaux plutôt charpentés comme Snake Oil ou A Knife In The Ocean, le reste de l’album est plutôt pop et accueillant. Comme en témoigne le super Mountain At My Gate qui repart en guitare et en douceur après la déferlante What Went Down, et qui ne s’interdit pas un final plus explosif. Birch Tree ou Albatros (rythmique sympa) sont aussi d’autres singles en puissance avec leur picking sympathique et leur coté solaire. London Thunder et Give It All (géniale) dans un style plus calme et moins rythmé en rajoute aussi une couche sur la qualité globale du disque. Et si on rajoute Night Swimmers, autre morceau de bravoure avec sa rythmique caribéenne, sa basse bien ronde et dansante et ses puissantes montées énergisantes, on se dit qu’on a un disque plutôt sympa !
En tout cas bien assez pour me réconcilier avec Foals.
Vous l’aurez compris ce n’est pas les morceaux les plus lourds qui me plaisent dans ce disque, ce sont les autres plus subtils même si parfois ils utilisent un peu de cette énergie sombre (Night Swimmers ou Mountain At My Gate), ces titres risquent de rester longtemps dans la tête et dans les playlists.



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