mardi 16 décembre 2014

Ariel Pink – pom pom #arielpink



Autant prévenir tout de suite, cet album, c’est un peu du n’importe quoi ! Son créateur, Ariel Pink, a dû avoir quelques problèmes du genre les oreillons sur le tard. Bref il est un peu fou. L’album est kitch, démesuré, puéril, truffé de bizarreries qui pour moi rendent un peu difficile l’écoute. Mais il est aussi truffé de grands moments pop. La production est eighties dans les moindres détails (Black Ballerina est assez caractéristique du super son de l’époque, avec sa voix modifiée plus vue depuis 1989 !). Ce qui est marrant, c’est qu’on a en permanence l’impression d’entendre quelque chose de connu, ça fait un peu patchwork, mais cousu au gros fil avec transitions à l’emporte-pièce. On y trouve donc des titres très eighties avec des mélodies plutôt sympas : Four shadows, Lipstick, Not enough Violent (pas mal mais toujours foutraque au milieu avec l’intervention d’un coucou sur fond de batterie glam), Black Ballerina, ou le reggae de la deuxième partie de Dinosaur Carebears (parce que par contre le début oriental de la chanson et son passage toonesque avec musique enfantine et onomatopées, c’est plus dur…). J’aime un peu moins les essais punks Goth Bomb et Negative Ed. Il y a aussi quelques chansons plus classiques Picture Me Gone ou Exile On Frog Street (si on fait abstraction des bruits de grenouilles et de la montée instrumentale piqué à Day In The Life des Beatles). On a aussi de la surf music avec New Beach A Go-Go, une espèce de spot publicitaire avec Jell-O et du funk et du spoken word avec Sexual Athletics. Bref y’a de tout !

Donc comment conclure ? Disons que c’est plutôt indigeste même s’il y a de très belles choses là-dedans. A écouter de temps en temps sûrement, à aller voir en concert aussi, mais de là à se faire l’album à la suite, c’est dur, ou alors vraiment pas sobre…




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