mercredi 22 avril 2015

Courtney Barnett - Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit #courtneybarnett


Il n’y a pas que Kyle Minogue ou AC/DC qui viennent d’Australie, on y trouve du nouveau en ce moment. Dans un style différent, voici Courtney Barnett. A la première écoute on pense à plein de chose, à du Lou Reed au féminin (en beaucoup moins vénéneux quand même), à du Runaways pour la sonorité glam de certains titres. En tout cas c’est de la pop débraillée, un peu slacker (cf Only Real pour la définition), genre la fille du fond de la classe près du radiateur qui fout rien et pond un super titre en 2 secondes. Il y a beaucoup de charme dans ce côté détaché, ce chant déclamé entre Lou Reed et Bob Dylan, beaucoup de musicalité dans ces arrangements entre glam avec basse apparente, américana et guitare slide, pop tout ce qu’il y a de plus classique, folk, garage, grunge sur les distos, post punk et avec quelques touches de psychédélisme. Un vrai pot-pourri d’influences, pas franchement nouvelles, mais le tout fait quand même très frais, plein de candeur. Que ce soit l’entêtante ouverture Elevator Operator Lou Reedienne, les charmantes ballades lancinantes Depeston (délicate) ou Boxing Days Blues, Pedestrain at Best avec son riff kinksien de la première époque, An Illustration of Loneliness (Sleepless in New York) plus américana, la plupart des titres possèdent un certain charme.

Bref c’est bien fait et on accroche ! A vous d’écouter et de savoir si vous aller accrocher au charme débraillé et branleur de l’australienne.


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