jeudi 1 octobre 2015

Destroyer – Poison Season #destroyer


J’avoue ne pas connaitre Destroyer, c’est par hasard et grâce à mon beau-père que je suis tombé sur cet album. Une belle découverte et un objet bizarre. Tout comme Owen Pallett, son compatriote canadien, Destroyer ose des arrangements orchestraux très baroques. Il ose d’ailleurs beaucoup de mélanges. On y trouve un style et une intention très Lou Reed, avec des arrangements symphoniques grandioses, mélange de moments intimes et fragiles renforcés par le chant, et de grandiloquence orchestrale. On y trouve du rock dans le style Springsteenien sur Dream Lovers, du Jazz tendance afro sur Archer On The Beach, du plus classique avec le très bon et entrainant Midnight Meet The Rain et sa rythmique particulière, du Frank Sinatra-like avec Girl In A Sling, de la rythmique bossa (Force From Above), de la pop douce et ensoleillée (Solace’s Bride), des cuivres et des cordes très Burt Bacharach. Le tout avec une voix chancelante entre du Lou Reed et du Bob Dylan, quelques pointes de David Bowie et des élans très Paul Williams (Phantom Of the Paradise avant d’être en guest sur le dernier Daft Punk). L’album en entier est intéressant pour ce mélange avec quelques moments géniaux comme Hell (un petit résumé de l’album, génialement arrangée et délicate), Midnight Meet The Rain, la dylanienne Times Square (elle y est d’ailleurs 3 fois sous divers arrangements), The River, Bangkok (la fin géniale), Solace’s Bride ou Force From Above.

C’est particulier, ça restera surement confidentiel, dommage car il y a une vraie prise de risque.


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