mardi 27 octobre 2015

The Libertines – Anthems for doomed youth #thelibertines


C’est la mode des reformations outre-manche visiblement, après Blur, voici Libertines. Pour la bande à Carl et Pete ce n’est pas la première fois qu’on nous la fait, on a eu des concerts de reformation, des déclarations à la con du style « c’est pour l’argent » et même un album des Babyshambles il y a 2 ans pour Pete, pas génial mais pas commercial non plus. Donc on ne savait pas trop comment recevoir l’annonce et la sortie de cet album des étoiles filantes britonnes. Car les Libertines, c’est faire tout trop vite, cramer dès le décollage, 2 albums et l’explosion en plein vol. Alors, nostalgie malsaine ou nouveau départ pour ce nouvel album ?
Un peu des 2 j’ai envie de dire, et c’est ça qui rend le disque (un peu) intéressant. Fidèle à son sulfureux passé, les deux leaders insufflent ce qu’il faut de malsain dans les compositions de ce nouvel album pour le rendre intéressant. Bien équilibré entre balade plutôt sincère (You’re my Waterloo, Dead For Love), rock énergique à tendance très pop (Barbarians, Fame and Fortune, Heart of The Matter, Glasgow Coma Scales Blues), reggae de rocker (Gunga Din et Barbarians par moment) et ballade exigeante (Iceman). En tout cas c’est très anglais, on retrouve les influences Clash bien sûr, The Cure aussi (Heart Of The Matter et son début très Boys Don’t Cry), Kinks (Fame ans Fortune) en fait surtout très Libertines ! La diction, le mélange des deux voix, les chœurs bancals, la batterie baveuse de la cymbale et le coté pas hyper net.

Donc une petite surprise avec de bons titres comme Barbarians (un peu en dessous), le single Gunga Din, Fame and Fortune, Hear Of The Matter (une de mes préférées). En tout cas il ne faut pas snobber ce bon retour des Libertines (comme magic qui les assassine sous prétexte qu'ils n'ont pas réinventé la poudre en 10 ans, pourtant Pete y connait un rayon en poudre). En attendant la suite, cure de desintox ou succès pépère? A bit of both?

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