vendredi 6 février 2015

Isaac Delusion au Connexion Live 3 février 2015 #isaacdelusion #connexionlive



On avait loupé leur premier passage en novembre dernier au Connexion à Toulouse, qui en fait avait été, aux dires du groupe, désastreux : pannes en pagaille et plantage d’ordi…
Bref, suite à ce loupé, le groupe avait annoncé qu’il ferait une nouvelle date non prévue pour se rattraper, c’était le 3 février et toujours au Connexion.
En arrivant sur place, l'endroit était bien plein, en fait le concert était complet, je ne pensais pas le groupe si connu. On a un peu skippé la première partie pour indispo et c’est donc vers 22h15 que commence réellement le concert.
Le premier truc frappant : il n’y a pas de batterie… bizarre. Donc en fait on a le chanteur, qui tient aussi la guitare, un bassiste, un clavier et un « DJ », bref un gars qui bidouille et envoie des boucles et des beats.
La première chose qu’on se dit c’est que ça balance plus qu’en album, ça envoie plutôt pas mal et le son est nickel dès la première chanson, cool ! Et en fait si ça balance autant, c’est grâce à la basse, tout simplement énorme, le mec est tout bonnement génial ! En fait il rattrape un peu le manque de vie dû à l’absence de batteur physique. La rondeur et la chaleur de la basse Fender bien slappée fait du bien ! La voix est assez haut perchée, comme sur l’album, plutôt juste. Il n’y a qu’un micro, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de chœur, grâce à la technologie moderne le chanteur se dédouble : il possède un petit clavier où il s’auto-enregistre et relance le truc, pratique pour les harmonies, même si ça fait un peu dédoublement de personnalité !
La setlist est vraiment bien composée, avec une bonne montée en puissance partant de chansons plus aériennes vers des sommets plus électro, funky ou rock. Et cela en sacrifiant par exemple leur titre She Pretends en le plaçant en début de set et pas en rappel comme d’hab. C’est fluide, et la sauce prend. D’une pop aérienne légèrement électro on vire vers du funk qui bouge bien (A Little Bit Too High entre autre et surtout une nouvelle chanson dans ce style), toujours grâce à cette basse, puis on passe à du rock assez enjoué (Land Of Gold en intro qui enchaîne par The Devil’s Hand, comme dans l’album mais encore plus rock, la basse toujours…) puis arrive l’électro avec Children Of The Night ou Sleepwalking ou Midnight Sun en version boosté à l’électro. Le rappel se termine en feu d’artifice par Pandora’s Box, très rythmée par une simili batucada avec jumbé et batterie pad électrique. Très impressionnant.
Vous l’aurez compris ça change de l’album, ça envoie beaucoup plus, les chansons sont bien modifiées, et c’est ce qu’on demande pour du live. Et mention spéciale pour le bassiste !
Nous avons parlé un peu avec le groupe à la fin du concert en se faisant dédicacer le vinyle, bien contents de leur prestation !

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