lundi 23 février 2015

The Kooks live au Bikini Toulouse – 16 février 2015 #thekooks #bikini



Ce soir c’est les Kooks, live au Bikini, concert complet. Et ça se voit, la salle est bondée, il est très dur de s’avancer, d’autant qu’on arrive est la première partie a déjà commencée. Ça s’appelle Nat Jenkins, c’est plutôt sympa, pas exceptionnel mais sympa, dans un style plutôt proche des Kooks en fait, peut-être un peu moins anglais et plus californiens, avec des guitares et des rythmiques un peu surfs. Je dis, ça s’écoute tranquille à la maison pour voir. En tout cas ça fait une très bonne première partie. Et ils avaient l’air tellement content de jouer, ça fait plaisir !

Arrive ensuite une deuxième première partie, Bleachers. Formation bizarre : 2 batteries, 2 claviers, 1 guitare. Bon laissons faire. Arrive sur scène un énergumène sapé comme De Niro dans Taxi Driver : gros par-dessus kaki, iroquois, petite lunette et avec un accent américain prononcé : « We’re from New York City !! ». Sans déconner ? Bon en tout cas ils ont l’air remontés comme des pendules, surtout le leader d’ailleurs. Bon après le problème c’est qu’ils se sont mis à jouer. Et là ça a été très dur, des fois à la limite du risible… De la bonne grosse soupe… Un petit coté U2, rock FM et surtout un énorme coté Bruce Springsteen du pauvre, mais vraiment du pauvre. Alors OK les gars viennent du New Jersey donc le Boss est nécessairement leur idole. Mais là c’est dur. D’autant que leur modèle n’est pas le Boss de Born To Run mais celui du dernier album avec influences irlandaises et blougi boulga de clavier 80’s dégueu. Ça dégouline, c’est faussement pompeux, le gars passe son temps avec la guitare en bandoulière, jouant 2 accords par chanson en moyenne. Et les batteries, quel est l’intérêt d’avoir 2 batteries si c’est pour jouer la même partition ? 2 demi-batteries alors… ça s’enfonce de plus en plus, la noyade dans la soupe FM guette, on se dit que ça ne peut plus être pire et là, paf, un saxo… Mais un saxo à la Clarence du Estreet band, mais alors joué par un manchot. Ça y est j’en peur de rire… Et je passe le concourt de flattage de public en cours : Jean Michel « you’re fuckin’ beautiful » en plein action ! « Toulouse you are fuckin’ the best, I can’t hear you! », “I love you”, “you’re the best audience ever”, “yesterday we went out in Toulouse it was so amazing”, “girls in Toulouse are so hot”, I”I love French cooking”, s’il te reste un peu de cirage tu peux faire l’autre pompe…Et ça c’est entre les chanson, sinon on a aussi pas mal affaire à Jean Michel à vous. Mais on les connait pas les paroles, mec ! Ce n’est pas toi qu’on est venu voir ! Après une présentation des musiciens digne de Johnny au stade de France « il nous vient du New Jersey, le seul l’unique, le majestueux, le grand, blablabla », c’est enfin la fin du calvaire…

Après un petit quart d’heure pour changer les instruments, le strict nécessaire pour se remettre de ce qui vient de se passer, voici l’arrivée des Kooks sur scène, à grand renfort d’écrans géants, qui enchainent sur Around Town du dernier album. C’est en place, carré, son parfait dès la première chanson. Peut-être un peu trop d’ailleurs, il n’y a que peu de place à l’impro. Le groupe est un peu timide au début, mais rapidement Luke commence à parler un peu à se lâcher. Par contre les autres, rien du tout, pas un mot, à part les chœurs. Après pendant les chansons ça envoie, Luke chante parfaitement et se déhanche plutôt pas mal, hybride entre Mike Jagger pour la danse légèrement efféminée, John Travolta dans Pulp Fiction pour l’invention de mouvements surprenants et un cerf (celui de « Dans la forêt un grand cerf regardait par la fenêtre ») pour la chorée des mains sur la tête. Niveau setlist, une majorité du dernier album (j’en ai compté 9, plutôt un bon score), on y trouve aussi les classiques du premier album plutôt largement représenté : Seaside, See The World, Ooh La, Sofa Song, Naïve, Eddie's Gun et surment quelques autres que je connais moins. Peu de chanson de Konk et une seul de Junk on the Heart, passé à la trappe, bon d’accord ce n’est pas le meilleur album. Pour ce qui concerne les chansons du premier album, les interprétations changent un peu : un peu plus péchu surtout, on notera aussi 2, 3 chansons faites en acoustique dont Seaside reprise en chœur par le public. Pour ma part, il manque quelques titres tirant un peu vers le reggae : Runaway (d’accord pas connue), Time Awaits ou Match Box, mais bon c’était plutôt pas mal et pas chiche en titre du tout.


Donc au final un concert vraiment bien, avec bien évidement des chansons hyper connus qui font plaisir à attendre, d’ailleurs c’est celles du premier album qui ont fait chavirer la salle, pas celle du dernier album, même si objectivement elles sont plus riches et plus sympas.

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