vendredi 1 novembre 2013

Sébastien Tellier - Confections



On savait Sébastien Tellier proche de Gainsbourg, et bien il continue dans la même veine avec cet album quasi instrumental, BO d’un film qui n’est pas sorti. C’est beau, c’est subtile et mélodique, très calme. On s’éloigne vraiment de My God Is Blue pour retourner vers une fragilité proche de La Ritournelle ou de L’Amour Et La Violence. Ça sonne incroyablement seventies (Le piano de L’Amour Naissant), et incroyablement jazzy avec ce touché de batterie et ce piano. Adieu, chanson d’ouverture et son chant d’église baroque montre bien cette rupture par rapport à My God Is Blue. Fini la bouffonnerie place au solennel. Rassurez-vous quelques guitares très « Vladimir Cosma » ou le piano plus que vintage de Waltz nous laisse entrevoir que le grand barbu ne s’est pas vraiment calmé. On se retrouve vraiment avec une BO, avec ses variations autour de thème : Adieu, Coco et l’Amour Naissant. Pour un album qualifié par l’auteur « d’intermède entre 2 albums » c’est plutôt bien fait !

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