mercredi 3 juin 2015

The Leisure Society – The Fine Art Of Hanging On #theleisuresociety


Ce groupe, malheureusement peu connu, avait sorti il y a deux ans un des meilleurs disques de l’année pour moi, et surtout LE tube de l’année (toujours un avis personnel) avec Fight For Everyone, une merveille pop comme on en voit rarement. Adoubé par le roi de la pop himself, Ray Davis, le groupe, dont c’est le quatrième album, continue son petit chemin en proposant un pop anglaise magnifique, tout en délicatesse et arrangements. D’ailleurs il est enregistré en analogique (à l’ancienne) chez Ray Davis dans le studio Konk et produit à Abbey Road, excusez du peu.

L’album est un peu plus sombre que le précédent, suite à la perte d’un proche, mais reste toujours magnifique et lumineux. Quelques nuages viennent par ci par là déposer un léger spleen. Dès la première chanson The Fine Art Of Hanging On, on reste sous le charme de ce songwriting universel et de cette luxuriante production mêlant ce qu’il faut de claviers électroniques, d’envolées de cordes, de cors et autres trompettes. Et la voix toujours aussi touchante, peu bidouillée. On ne peut qu’être sous le charme ! On pourrait craindre une pop de naphtaline, trop ancrée dans les 60’s, mais pas du tout, cela parait contemporain. Ça sonne McCartney, Kinks, The Las, Beautiful South, Dent May, The Autumn Defense, Smith Western, intemporel en fait. Tout comme le précédent opus, ce disque est fait pour rester. Comment ne pas écouter en boucle Tall Black Cabins (la chanson pop parfaite ?), All Is Now ou The Fine Art Of Hanging On ? Vous pouvez aussi mettre en sonnerie de réveil I’m A Sitting Sun, elle vous cueillera dans vos songes pour monter doucement et vous laisser de bonne humeur. Le disque entier est bon, sans temps mort, sans chansons qu’on a envie de zapper. De plus les 2 chansons bonus de la fin ne méritent pas leur statut de bonus, parfaitement dans le ton de l’album et de magnifique facture, elles ne font que porter le nombre de titres à 13, en apportant encore de la qualité. Certains pourraient trouver le style de The Leisure Society, qui n’a pas bougé depuis leurs débuts, anachronique, mais comme je l’ai dit plus tôt le vrai mot est : intemporel !

En fait, il manque seulement une chanson joyeuse et dansante comme Fight For Everyone à cet album (quoique The Fine Art Of Hanging On officie dans la même cour, la joie en moins).

On va donc passer le printemps dans cette lumière teintée de spleen, vous avez dit « Lazy on a sunny afternoon » ?


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