mardi 2 juin 2015

Django Django – Born Under Saturn #djangodjango


Sortis de nulle part il y a 2 ans, acclamés par la critique, voici le retour des Ecossais de Django Django et de leur pop un peu foutraque. Personnellement, je n’avais pas accroché plus que ça au premier album, pas décevant, même objectivement bon, mais je l’avais trouvé un peu trop « turbulent », un peu trop world dans l’inspiration.
Et bien là j’ai vraiment accroché !
Le début de l’album commence doucement, plus proche du premier album, comme pour préparer la transition, Giant est presque dispensable, Shake & Tremble et ses inspirations surf-rock cradingues pour la guitare continue à faire monter la sauce, mais l’album ne commence vraiment qu’avec First Light le premier single, quand on s’enfonce vraiment dans la pop synthétique. Une base de beat cold wave avec batterie électronique très en avant et martiale, un clavier faisant penser a Soft Cell, des modulations électros et par-dessus un chant ensoleillé et cristallin, un peu lancinant lorgnant du côté des Beach Boys et des plages californiennes. J’adhère direct ! On enchaîne avec Pause Repeat avec une rythmique plus ragga dancehall, un clavier plus eurodance et toujours cette voix douce et ces harmonies. Ça bouge, et c’est encore un très bon titre. Vient ensuite Reflexion, génialement hypnotique avec son beat très house, ses chants doux et ses ponts, sans oublier son solo de saxo qui a du swing, ça sent les 90’s, les 60’s, mais aussi quelque chose de moderne. Post moderne ?
Après ces 3 chansons qui sont pour moi le sommet de l’album, on enchaîne sur quelque chose de plus calme, dans un style proche de Panda Bear (sur son dernier album) avec Vibrations, puis sur Shut Down et High Moon avec leurs refrains imparables. D’ailleurs, High Moon se rapproche un peu de ce que pourrait faire Metronomy.
Je suis moins fan de la fin d’album, le retour d’instruments plus classiques comme la guitare sèche, la guitare électrique surf du début et le tambourin donnent un style plus ancien, ça sonne sixties (comme sur Beginning to Fade, Break The Glass ou Life We Know). Life We Know sort quand même du lot. Par contre 4000 Years et son coté tribal ne m’emballe pas du tout.
Certains de mes amis ont trouvé l’album un peu scolaire et appliqué. Certes, il n’y a rien qui dépasse, c’est calé et maîtrisé, bidouillé mais pas trop. Moi j’aime bien, par contre je dirais plutôt qu’il y a deux albums distincts dans ce LP : Une partie assez électro, inspiration 80’s, qui va de First Light à High Moon, très réussie, voire géniale, et un autre album, plus classique qui marche moins bien. Ce n’est pas nul pour autant, juste moins bien.
Allez je me (et vous) remets ma trilogie First Light, Pause Repeat et Reflexion !




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