lundi 29 juin 2015

Christopher Owens –Chrissybaby Forever #christopherowens #chri55ybaby



Revoilà la moitié de Girls, après juste quelques mois. Et c’est d’ailleurs un album surprise : pas de promo, pas de teaser, pas de com, pas de titres sortis avant. Je ne me suis pas jeté dessus, même si le premier album m’avait beaucoup emballé, le dernier, très (trop ?) country m’avait aussi vraiment usé. Je n’aime pas la country, désolé… Je m’étais fait une raison…

Mais dès la première écoute, j’ai compris que j’allais adorer cet album. On y trouve de tout, du reggae, du folk, du rock, du doo-wap, des chœurs façons camps scout, de la drogue et des amours déchus à la pelle. Toujours en équilibre, à la limite du casse gueule (on se rappelle du flutiau de Lysandre très WTF et bien entendu la country accompagnant la veste en daim à franges de la pochette du dernier album), Christopher Owens arrive à tout faire passer grâce à sincérité.Commencer l’album par une chanson titrée Another Loser Fuck Up résume bien l’esprit !

Même si on trouve plein de chansons très intéressante dans cet album c’est globalement que l’album est passionnant, dans sa diversité : doo-wap avec des paroles vénéneuses façon Velvet sur Héroïne (Got Nothing On You), reggae bon enfant avec What About Love, minimaliste avec Music Of My Heart seulement habité par la ligne de basse saturée, pop classique influence Lennonienne avec Out Of Bed (Lazy Head) très belle chanson calme avec vocodeur, folk de feu de camp avec Come On and Kiss Me, rock un peu à la Lou Reed avec Me Oh My ou Selfish Feeling ou Another Loser Fuck Up (pas ma facette préférée du personnage), rock prog avec la longue et magnifique suite Waste Away (et sa guitare saturée), Susanna (instrumentale), When You Say I Love you (un slow un peu à l’ancienne avec ses chœurs féminins bien sentis quoique naïfs) et I Love You Like I Do.

Certains me diront que c’est quand même souvent les mêmes accords et que c’est un peu simpliste. Effectivement c’est simple mais c’est là que le garçon est bon, avec si peu, il fait passer beaucoup. Tout ça grâce à sa sincérité et sa fragilité.

En tout cas, pour moi, c’est un très bel album, et comme Lysandre, il restera, je le sens même mieux parti pour durer !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire