mardi 6 septembre 2016

Summer Fiction – Himalaya #summerfiction




Je pense qu’on pourrait faire un label avec ce que défriche mon beau père, on y trouverait une certaine cohérence. Dans la même ligne (claire ?) que Any Version Of Me, Real Estate, les Leisure Society ou moins récent Beautiful South ou encore moins récemment The La’s. Je remonte violemment le temps à coup de 10 ans, on peut continuer comme ça et arriver vers Harry Nilsson, et comme toujours les Beatles en passant par les Smiths si on aime la pop anglaise triste. Donc voici Summer Fiction. De la pop dans le plus pur style 60’s. Du songwriting classique, des mélodies accrocheuses, une guitare rythmique plutôt sèche, quelques gimmicks plus électriques mais avec un son clair, de la 12 cordes bien en avant, des whouhouhous sur les refrains, un piano qui appuie les temps, 2 3 violons, un peu de mélancolie, un peu d’espoir, un concept d’album avec thème repris. Bref de la pop. Ce n’est pas pour rien si le co-producteur n’est autre que le leader de BC Camplight.

Alors oui bien sûr ça ne révolutionne rien, mais c’est frais, c’est sympa, et même si ça pourrait ressembler à une variation autour d’un thème plus que connu, il y a de bonnes pépites avec en tête Lauren Lorraine (plus Beach Boys pour le coup à cause de l’instru), mais aussi Genevieve (très italien, mais aussi très Something Stupid des Sinatras père et fille), Dirty Blonde, By My Side ou On and On qui démarre l’album en force (le thème est d’ailleurs repris dans le dernier titre Cathedral).

Bon alors après, le problème c’est que c’est plutôt un groupe confidentiel, très dur de trouver des infos dessus, alors l’album… Enfin légalement.

Mais sa rareté vous fera surement briller en société quand on vous demandera quel est ce morceau dans ta playlist ? Une réédition d’un Harry Nilsson? Encore un side project de Real Estate ? Et non c’est un petit groupe du New Jersey, pas très connu, mais il va percer, c’est sûr.

J’ajoute que c’est n’est pas vraiment une nouveauté, c’est sorti en milieu d’année 2015, mais le temps que ça nous arrive… Si on rajoute à ça que j’écoute Summer Fiction depuis janvier et que je n’avais pas encore écrit la chronique…

Enfin ça rajoute au côté « j’ai déniché ça c’est vraiment pas connu »


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