jeudi 12 juin 2014

Fear Of Men et The Pain Of Being Pure At Heart au Connexion Live, 10 juin 2014



Et oui c’est bientôt la longue traversée du désert pour les concerts. Les grands festivals arrivent, vampirisant tous les groupes… Après avoir sauté sur Pendentif la semaine dernière, cette semaine nous allons voir The Pains Of Being Pure At Heart, un autre groupe pas trop connu. On a écouté l’album qui vient de sortir ce week end (d’ailleurs en chronique sur ce même blog très très bientôt), ça nous a plu, allez, roulez jeunesse, cap sur le connexion !

La première partie se nomme Fear Of Men et est un groupe anglais de de Brighton : une guitariste chanteuse, une bassiste, un batteur et un guitariste. C’est du pop rock chanté en anglais par une fille, plutôt dynamique mais rien de transcendant, je ne suis pas fan des voix féminines… Le groupe est plutôt en retrait par rapport à la chanteuse, qui n’est pas non plus super en avant. Bon, pour une première partie c’est tout à fait honorable, ça a le mérite de faire un peu bouger. La grosse particularité du groupe c’est de ne proposer aucune intro ou outro, la chanson commence avec le chant et se termine moins d’une seconde après que la chanteuse est émis le dernier son. Bizarre…


Après 45 min de set et une chanson en français (il faut le savoir vu l’accent !), les Fear Of Men remonte à l’étage, c’est le moment de préparer la deuxième partie et de remplir nos verres. La mise en place est assez courtes : les 2 groupes utilisent les mêmes amplis et la même batterie. Voici donc The Pains Of Being Pure At Heart (c’est la dernière fois que je l’écrit en entier !) qui arrive sur scène avec en guise de claviériste la chanteuse/guitariste du groupe d’avant. 4 autres gusses complètent le set : un batteur, un bassiste, un guitariste et un chanteur/guitariste. Formation on ne peut plus classique et sponsorisé par Fender !

Comment qualifier le style de TPOBPAH (c’est plus simple) ? Et bien ça dépend, 2 styles s’affrontent. D’abord le style du dernier album, plutôt 80’s (au gout du jour quoi !), guitare rythmique en avant, basse ronronnante, batterie tranchante et saccadée. Dansant, délicat, très anglaise dans le principe, on se croirait devant une chanson des Smiths ou de Cure pour la rythmique. Ensuite le style des premiers albums, 90’s à souhait, mur de guitares saturés, relents grunge, un coté très noise pop, à la Sonic Youth, Nada Surf ou Radiohead des débuts (Creap, ils doivent aimer). Bref du Shoegazing comme on dit.



Alors le Shoegazing c’est quoi ? C’est un courant apparu à la fin des années 80 en Angleterre, c’est de la pop mais avec beaucoup de guitare et beaucoup d’effet. Le terme veut dire à peu près regarder ses chaussures, et c’est ce que faisaient les guitaristes, les yeux rivés sur leurs nombreuses pédales d’effets. On peut aussi dire que les artistes de shoegazing sont pas les plus communicants, un peu timide, le contraire de showman quoi. Et bien ça va bien à ce groupe, regard plus que fuyant du leader fixé au-dessus de la salle, les autres la tête basse ou à fond dans leur musique, énormes silences quand on réaccorde les guitares. Ça ne respire pas le bien être tout ça…



Mais bon les chansons sont plutôt sympa, bien envoyé, ça pulse plutôt pas mal et ça fait plutôt bien bouger la salle.

Au final une bonne soirée. Il manque peut-être un petit truc, un peu plus d’assurance du chanteur, pour qu’on se dise waouh, mais bon c’était quand même sympathique, sans prétention mais sympathique !

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