vendredi 14 novembre 2014

ALB et Elephanz live au Connexion, jeudi 13 novembre 2014 #ALB #elephanz #connexionlive


Arrivée pas trop en avance au Connexion, même pas le temps de prendre une bière qu’un beat répétitif retentit avec un serpentin de lumière rouge façon K2000 sur scène. Au bout de 2 minutes de ce traitement, Thomas se tourne vers moi pour me dire « c’est minimaliste quand même non ? » Et là un gars passe devant nous et nous dit « vous inquiétez pas ça va se densifier ». OK, mais dites-moi, il ressemble un peu au chanteur le gars. Et là il saute au premier rang pendant que le batteur commence à martyriser ses fûts. Et finalement il monte sur scène, saisi une guitare et commence un gros riff bien envoyé. Ah oui c’est lui en effet !



Ils ne sont que deux : Clément (vous permettez que je l'appelle Clément?) le compositeur, guitariste, clavier, chanteur, bidouilleur électronique, lanceur de boucle et le batteur, et pourtant ça envoie grave ! Au début on se dit qu’il manque un clavier pour éviter les boucles. Peut-être, mais Clément s’en sort plutôt bien en tripatouillage, visiblement il créé ses boucles en direct en utilisant de nombreuses pédales d’effets positionnées au-dessus de son clavier. Ça fait un peu homme-orchestre quand il lance des boucles avec une pédale au pied, tout en jouant du piano, à une main, sa guitare sur le dos, l’autre main sur un potentiomètre d’une pédale d’effet. Les versions sont un peu différentes des versions albums, plutôt dans les arrangements que dans la mélodie ou la structure, il faut dire qu’il y a tellement de production qu’en live, même avec un homme-orchestre ce n’est pas hyper simple. Le rendu est surtout beaucoup plus percutant grâce à la batterie hyper appuyée et les basses électroniques ronronnantes qui balancent. L’ambiance est vraiment bonne, il y a une bonne communication avec le public, et on se rend vite compte que Clement a un petit grain plutôt sympathique ! Tout l’album y passe à l’exception d’Hypobalade, ce n’est pas plus mal, je suis allergique à la flute à bec. Golden Chains est vraiment formidable avec un bidouillage autour du son de Super Mario et un arrêt en plein milieu pour fair chanter la salle. Ça marche, c’est vraiment super. Never Miss You est toujours génial, avec le même sabordage du solo de la fin de chanson que dans l’album, l’intro plus électro rend bien. Bon évidement des choristes auraient été mieux qu’un lalala au synthé. Quand il sera riche ? Whispers Under The Moonlight est plus proche de l’original : boucle pour les cuivres, mention spécial pour la batterie sur la fin : prenant. Ashes commence très calme et monte (comme sur la version album) et rend vraiment bien. Bref un bon concert, un peu court par le nombre de chanson, pas de rappel, c’est donc génial de le coupler avec un autre groupe comme c’est le cas ici. En tout cas cela confirme mon impression en écoutant l’album, ce type est un génial : super album et super concert !

Après une pause bière bien méritée : Elephanz se fait attendre. En fait ils sont en train de faire la balance… Visiblement ils n’ont pas pu la faire avant. Peut-être à cause du Showcase à la FNAC qu’ils avaient dans l’après-midi. Admettons. Après 25 minutes d’attente, les voici sur scène. Mais dite moi donc ils n’ont pas l’air tout frais !! Le guitariste, avec un blouson en cuir alors qu’il fait 35° dans la salle, a des yeux tellement petits qu’ils doivent faire de la diffraction ! La démarche n’est pas vraiment assurée non plus. Accroché au micro, il semble en chier grave pour l’articulation. Son frère au clavier, sosie de Claude Rich jeune (circa Les Tontons Flingueurs) avec un déguisement de Scritch (chemise à fleur et nœud pap), fait illusion le temps d’une chanson, jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche en fait ! Ça a dû pas mal tourner avant le concert ! Encore heureux le batteur semble sobre et tient rythmiquement la baraque. Un bassiste sautillant (surement sous l’emprise de stupéfiants d’autres natures) complète le tableau. Les 3, 4 premières chansons sont faites en pilote automatique total. On sent qu’ils ont l’habitude, parce qu’arriver à sortir des chansons sans trop de pains à 3 grammes, ça doit pas être hyper facile. Ça me rappelle des vendredis matins difficiles au bureau… Do You Like My Song et Stereo sont un peu bâclées mais ça passe quand même. Et puis à la fin d’une chanson, visiblement un problème électronique. Visiblement un truc derrière la batterie ne marche pas, on ne voit pas trop ce que c’est mais ça les emmerde vachement… Vite se reconfigurer… En attendant que le batteur répare son bidule, on enchaine sur un session acoustique ! Alors là c’est un peu plus dur vu qu’ils enchainent sur Je n’ai jamais, une chanson en français. Autant en anglais le yaourt ça pouvait passer, autant le manque d’articulation sur cette chanson, ça se voit tout de suite ! On sent la lutte de l’artiste, la galère. En fait c’est touchant. Visiblement c’est plus long que prévu donc il faut une deuxième chanson acoustique, ce sera Walk On My Dreams, les 2 frangins et le bassiste se partagent le micro, c’est marrant un peu foutraque mais ça le fait. Au moins ils n’ont pas tout planté. 

Ça repart donc, alors que le chanteur voulait enchainer sur du Justin Timberlake, enfin c’est ce qu’il dit… Apparemment, le stress de la pause leur a fait du bien, ils ont l’air plus en forme, ça repart bien même. Le chanteur a même fait tomber le blouson en cuir c’est dire, ses sens refont surface ! La fin du concert est donc plus incisive, toujours très carré mais avec beaucoup plus d’entrain et de volonté, et ça se sent, la salle commence vraiment à décoller ! ça bouge, ça lance les baguettes dans le public, ça envoie quoi. Le rappel permet d’avoir une version plus propre de Je n’ai jamais, et la diction est revenue, l’eau ça fait du bien !! Et le concert se termine par Time For A Change, un peu académique mais très bien, et c’est vraiment un régale de voir les doigts sur le clavier pendant le couplet, vraiment un phrasé de malade ce truc…

Après le concert je passe au stand merchandising pour acheter le vinyle de ALB et avoir une dédicace. Les attentions se portent plutôt sur Elephanz juste à côté donc on peut parler un peu. Bien sûr le gars est plutôt content du concert, d’un autre côté, il peut ! on parle du vinyle (blanc du plus bel effet), du téléchargement illégal "désolé mon disque est dur à trouvé illégalement, je suis pas assez connu", on attend le batteur pour la dédicace, on  parle du concert d'hier à Montpellier, moins bien, ça doit être la salle. Et puis il est l'heure de rentrer !

Bref un très bon concert. Il ne manque qu'un membre à plus a ALB (bassiste ou clavier) et 2 bouteilles de whisky et quelques joints en moins à Elephanz pour que ce soit génial !


PS : désolé pour la qualité des photos, même instagram n'a pas pu rattraper l'affaire...












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